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Mavie aime

  • Prendre les ronds points à vélo
  • Mettre France Inter en fond sonore
  • Boire du vin chaud dans la rue
  • Manger devant l'ordinateur
  • "Et on tuera tous les affreux" de Sullivan (Boris Vian)
  • Choisir
  • Boire une théière entière

Mavie rêvée

 

"...Je suis tortue et je suis belle
                 Il ne me manque que des ailes
                            Pour imiter les hirondelles..."
                                                                      Desnos


                                                

C'Est ÉCrit

Mavie n'aime pas

  • Se sentir incomprise
  • Les petits pois
  • Parler à quelqu'un qui n'écoute pas
  • Avoir l'air bête
  • Etre réveillée par ses voisins très tard ou très tôt
  • Ne pas oser
6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 19:32
Les juillettistes et les aoutiens ont, par définition, regagné leurs demeures. A la radio, on parle de la rentrée sociale, de la rentrée des classes et des fois, on revient même sur le buzz de l'été (cette année, je le rappelle, c'est la grippe A).
Septembre donc. Les impôts, c'est pour bientôt. Dans les magazines, on apprend comment prendre de bonnes résolutions/s'organiser/garder son bronzage; bref, tout pour être au top social mais rien pour s'arrêter et réfléchir à un moment sur le pourquoi de toute cette pression...
Septembre, quoi. Pour moi, c'est la fin...du boulot. En tout cas, ça l'a été souvent. Cette année et déjà l'année dernière, c'est les derniers exams, mémoires et autres joyeusetés. L'année a été longue, fatigante et pourtant, je devrais encore tenir le coup quelques jours.
Septembre, depuis le début de mes études (je suis aujourd'hui en reprise d'études donc ça date), c'était la date de mes vacances. L'été indien. La non-rentrée. Ayant travaillé tout l'été, en septembre, je partais. A contre-courant. J'ai toujours eu des boulots pendant les vacances de la majorité des gens. Donc septembre, c'était bien, c'était fini. C'était calme, c'était doux.
Vendredi, après une semaine à dormir à pas d'heure et à me lever très tôt pour maximiser chaque seconde d'écriture/lecture/synthèse possible, j'ai eu une petite pause. J'ai donc planifié mille projets pour m'imaginer que je serais quand même un peu partie en vacances. Et j'y ai bien vite renoncé, réalisant que les sorties de plus d'une heure dehors me donnaient des vertiges. Alors, j'ai dormi, cuisiné et dormi. Avec France inter à la radio, trop contente de pouvoir augmenté un peu le volume et de pas juste le laisser en fond sonore.
Et bien, j'ai entendu des trucs drôlement bien. Déjà la veille matin, il y avait eu un édito politique particulièrement pertinent et sans concession sur la réforme des juges d'instruction. Ce vendredi, il y a eu aussi une longue émission sur la grippe A (cf plus haut: le buzz de l'été). Mais pas traité comme d'habitude : le chercheur invité expliquait que dans les cas d'épidémie les plus fragiles étaient également ceux qui sont les plus démunis en temps normal. Une politique sociale solidaire sur le long terme, ne se limitant pas bien entendu aux "pays riches", serait donc préférable à des mesures prises par à coups et alarmistes, favorisant la méfiance des autres?? Moi, j'ai été bien contente de pouvoir entendre tout ça. Bien contente de réaliser que ma fatigue physique/nerveuse n'altérait pas tous mes neurones.
Ah! Septembre...bientôt la fin de l'année...

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 10:33
Fameux billets repoussés puis publiés car programmés, comme ça, au coeur de l'été...
De retour moi-même dans mon chez moi de façon plus stable, je reprends mes lectures, plein d'envie d'écriture aussi mais pour l'instant réservée à ma formation finissante...
En relisant ces billets, je retrouve un ton cynique, énervée, très en colère qui m'habitait à l'époque de leur écriture.Si ça peut faire du bien de se mettre en colère et de s'insurger, je me suis demandée après les avoir écrit et presque publié s'ils n'étaient pas trop moralistes (la référence au front populaire), trop affectés du syndrome zorro (j'ai tout compris toute seule et je sauve le monde).
C'était le début de ma formation, les premières rencontres avec les collègues et si j'étais en colère, je voulais pas en rester là, que ça aveugle le reste. Je voulais comprendre, nuancer. Un autre évènement douloureux affectant le groupe en début d'année a posé une chappe de silence entre certains d'entre nous et comme un malaise ensuite. L'année a été longue, l'année a été dure (alors imaginons avec des heures en plus!). Elle a donné lieu à des rencontres, des revirements, des discussions enflammées, d'autres pas. Chacun a suivi son chemin. Des mots ont pu être posés sur l'évènement difficile, j'ai pu ré-évoquer mon énervement de l'époque et sa raison. Sa raison officielle (ne pas accepter l'absurde) et ses raisons inconscientes peut-être alors (mon propre rapport au temps, la crainte de ne pouvoir voir mon amoureux avant longtemps, mon organisation pour l'été entre travail et stage...).
J'ai quand même toujours peur de tout ce qui semble passer sans problème, sans question, par exemple  en ce moment: le travail du dimanche, bientôt peut-être la suppression des juges d'instruction...
Au coeur de l'été j'ai aussi découvert deux blogs de Libé :
K, une histoire de crabe, blog tenue par une journaliste affrontant une récidive de son cancer. Une femme pleine de peps, de répondant. Curieusement, je l'ai découvert quand elle était partie en vacances et j'étais assez ravie de partir par procuration moi aussi (pour vous dire combien ce blog peut-être léger des fois!).
Sur la trace de Tarzan, celui-ci je le cite mais je ne le conseille pas (donc vous irez chercher le lien, nananère!). Je l'ai découvert mais depuis j'y vais peu. C'est deux français dont un qui vit au Congo qui se retrouvent pour un périple au Gabon  puis peut-être au Cameroun, je crois. Un écrivain (peut-être l'intention d'en écrire un livre?) et un photographe. L'écrivain qui vous l'aurez compris rédige les billets est assez pétri de préjugés. Ca donnait des premiers billets où il s'insurgeait contre la lourdeur administrative pour avoir un visa pour s'y rendre sans réaliser le parcours du combattant vécu dans l'autre sens pour venir en France. Après, ça devient un peu "pékin express" de ce que j'en connais avec un seul but, retrouver les traces de tarzan en empruntant des tas de transports locaux...Bref, je crois j'y retournerais vers la fin peut-être pour voir si il a changé d'opinion...
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 09:48
J'étais donc assez dépitée.
A chaque fois que le sujet avait été abordé, je sentais une grande réticence à faire bouger les choses de ce côté-là. Si on hésitait à demander le pourquoi du comment d'une décision, on n'en était pas à revendiquer quoi que ce soit...
Alors, j'ai songé sérieusement à organiser une conférence sur le front populaire.
...
Non!! En rêve, juste!
Mais c'est vrai que pour moi, il y avait comme une différence de générations (qui n'est pas le cas dans les faits...) entre moi qui étais encore avec mes idéaux de faire bouger les choses ensemble, de négocier une décision dont les conséquences mettent à mal notre formation et l'acceptation sans discussion d'autres.
[Entre temps j'ai entendu plusieurs fois dire qu'il fallait bien renoncer à son petit confort, des fois...]
Alors, prenant mon courage à 4 mains( j'ai emprunté du courage ici ou là à mes soutiens lointains), j'ai posé directement la question au prof responsable. Et là, je l'ai senti douter. Il disait que cela n'avait pas changé depuis l'année dernière, ce qui n'était pas le cas, avec la nouvelle durée annoncée...
Bref, il m'a dit qu'il vérifierait.
Et quelques jours plus tard, le prof a fait savoir qu'il y avait eu erreur sur ce qui avait été annoncé au niveau de la durée du stage. Elle était effectivement de 70h moins longue que ce qui nous avait été dit...
Je n'ai pas jubilé. J'ai dit "Ouf".

J'aurais aimé une autre rencontre avec ma promo.
Là ça m'a franchement mis les chocottes...Comment peut-on accepter des choses aussi absurdes aux conséquences importantes sans broncher? Pour en avoir discuté par ci par là, il semble que le fait que tout le monde soit la tête dans le guidon puisse être idéal pour faire passer des réformes inacceptables (fusse à l'échelle d'une promo)...Après, peut-être des penchants politiques différents pour certains, la crainte de passer pour des fainéants pour d'autres...
Et pourtant, individuellement, il y a là des personnes intéressantes, intéressées à bien faire et à défendre certaines valeurs.
Bon, je sais que l'effet de groupe joue et pas forcément dans le bon sens.

Conclusions (provisoires?)
Les profs peuvent faire des erreurs. Or, si l'erreur est humaine, cela voudrait dire...que les profs sont des êtres humains?!
Mon sentiment de solitude m'a bien servi sur ce coup, j'ai comme trouvé un rôle à ma mesure...
Toutes les décisions irraisonnées peuvent être questionnées, même si on n'est pas nombreux à le faire. Des fois, ça suffit.

Epilogue:
Depuis l'annonce informelle du changement de durée de stage, certains attendent des documents officiels pour l'attester.


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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 09:19
Bon d'accord.
Mes fidèles lecteurs (hum hum...) auront compris que je me retrouve assez régulièrement...seule au monde. Seule contre tous. Seule à porter ma solitude. Seule.
Donc ne faisant pas exception à la règle, j'ai pu vivre mon petit moment de grande solitude à peine mon année universitaire entamée. Et j'ai (eu) peur de ce que j'ai vu.

CONTEXTE :
Nous avons deux stages à faire cette année. Comme les autres années.
Un des deux stages se fait  en partie l'été, car chez nous, les grandes vacances c'est un mois (où il est probable que nous soyions quelques uns à le passer à travailler...j'adore faire pleurer dans les chaumières).
L'autre stage, il se fait en cours d'année, en alternance avec les cours. Et cette année, il commence même un peu plus tard que prévu.
"Mais ça rentre, ne vous inquiétez pas!" nous ont dit les profs.
 "Et on le finit quand?" on a  demandé.
"Et ben, ça dépend si vous prenez des vacances à pâques et en février, mais sinon, ça passe, pas de soucis..." ont rajouté les profs.

ACTION:
Me voilà donc, comme mes nouveaux camarades à postuler en stage et à calculer la fameuse date de début et de fin tant demandée par les administrations diverses et variées. Et à réaliser que ça fait quand même un stage qui dure facile jusqu'à fin avril en fait...
Mais là où je tombe vraiment de haut, c'est quand j'entend mes camarades parler d'une durée de 70h en plus...Je me dis que c'est pas possible. Au sens de : pas réaliste. Si on commence le stage plus tard et qu'en plus il est plus long, comment on fait rentrer tout le reste (travaux, exams, autre stage)...
J'exprime mon doute et demande à ce qu'on se le fasse confirmer par les profs.
Moment de solitude n°1: Tout le monde soutient que c'est certes très difficile mais que l'on est dans une formation exigeante. Et puis, ce sont les profs qui nous ont dit la durée, c'est donc ça qui compte...

CONCLUSIONS (provisoires):
Chacun va se débrouiller individuellement pour trouver sa propre solution puisque "c'est comme ça".
Chacun va prendre sur lui car on fait partie de l'élite sélectionnée (probablement sur ses super pouvoirs).
Les profs ont toujours ont toujours raison.

Comme je suis cynique et que je suis l'actualité nationale, je me dis que notre gouvernement et notre président seraient fiers de notre réalisme et de notre abnégation.


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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 08:48
Pas les sujets qui manquent d'intervenir ici. Davantage, le temps, la disponibilité, la non-fatigue.
Bientôt, un départ en stage à l'étranger, des retrouvailles. Puis du boulot, beaucoup, des écrits aussi.
Cette année de formation sera passée si vite. Je  crois en tout cas qu'elle n'aura pas été stérile et j'en aurais appris des choses professionnellement, humainement. Ca aura été difficile, douloureux ou agréable, vivifiant.
Et l'envie de me poser. De prendre le risque de rester au même endroit avec les mêmes gens. Pas une routine, en tout cas pas une routine "intellectuelle", j'espère. Juste une construction différente de mon chemin qui m'a jusque là amené à de nombreuses expériences, de nombreuses séparations, de nombreux nouveaux départs.
Il faut être posée de toutes façons pour affronter et tenir face à tout ce qui bouge autour:
-Les résultats d'un vote interprétés comme la poussée d'un nouveau paysage politique.Et aujourd'hui le PS qui semble avoir compris que c'était l'écologie qui manquait à leur programme. Ont-ils lu les promesses de campagne en entier? L'écologie est-elle selon eux la seule chose qui les différencie?
-Une loi Hadopi désavouée en partie... ce qui peut être une bonne chose. Sauf face à une "communauté artistique" divisée pour la cause.
-Un président de radio fraîchement nommé qui se pointe à l'antenne en direct pour répondre à des propos qui ne lui conviennent pas (l'affaire date un peu). Beaucoup d'auditeurs aimeraient bien faire de même parfois, mais seul un formulaire par mail leur est proposé.
-Des expulsions qui continuent
-Des affaires touchant à la liberté d'expression, portées au tribunal
-Des enfants en garde à vue
-Des divisions, toujours, organisées ici ou là...


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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 06:50
Une nuit pas possible. L'angoisse du retour qui prend la forme d'une angoisse du mode de retour : en train de nuit. J'en ai déjà pris des tas de fois et je l'ai choisi exprès mais, je ne sais pourquoi là, ça passe pas...
Je prépare mes affaires pour le soir, histoire de ne pas être parasitée pour vivre cette journée.
Départ pour le marché, un vrai plaisir, de bonnes choses à manger, de belles choses à voir et des patisseries achetées car c'est dimanche!
Un peu en retard pour l'après-midi et le rdv avec une amie, perdue de vue. L'histoire pourrait être longue à raconter, la distance était volontaire et un jour le hasard nous a remis sur le même chemin.
C'est la seconde fois que nous ne nous reveoyions pas par hasard. Elle en est un peu étonnée. Retour dans un musée que nous connaissons pour une expo que je tenais à voir "Voir l'Italie et mourir".
Souvenirs échangés, discussion sur le maintenant, spéculations sur l'après...
L'heure presse, elle part. Je reste dans mes pensées. Un autre copain que je devais rejoindre ne m'a pas rapelé. J'en suis triste un peu. Et puis, je me dis que c'est ainsi. Chacun ses difficultés, ses empêchements. Je serais mal placée pour jeter la pierre.
Un dernier tour pour me tranquiliser. Voilà, je peux y aller.
Passage express pour récupérer mes bagages et je pars pour le train de nuit.

Gros, gros stress cette nuit.
Me voilà, imaginant mille stratégies pour envisager de façon plus rassurante le trajet gare-domicile au tout petit matin (pour ne pas dire en pleine nuit). Appeler quelqu'un, c'est trop tôt, les transports en commun plus un trajet à pied. Attendre dans un café à la gare que le jour se lève....?
Finalement option 2, petite attente pour les transports puis trajet à pieds par un chemin passant. Tout est ok. Je croise une personne qui ne se révèlera pas être un serial killer.
Peurs diffuses et angoisses irraisonnées.

Edit du 14/06 : Grâce à Libé, un petit extrait de la très belle expo.
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 19:33
La journée s'annonçait bien remplie : plusieurs personnes à voir et les derniers achats peut-être avant mon départ le lendemain.
Je me suis rendue toujours dans des lieux dont j'avais entendu parler sur des blogs de couture, ai découvert de jolies atmosphères cette fois, des rideaux de fer baissés d'autres fois (un samedi au Sentier...).
Et puis, j'ai marché, beaucoup, dans des endroits que je ne reliais pas mentalement : j'ai découvert que la Bastille était tout près du Marais par exemple.
J'ai mangé chez Marianne, profitant de la conversation de mes voisins de file d'attente.
Et puis l'arrivée au premier point de rdv, la crainte d'un lapin, un malentendu d'heure finalement. Pendant l'attente, le temps de me sentir pas très à l'aise, de plus savoir trouvé mes mots, de me sentir un peu (beaucoup) bête. Et mon amie qui me raconte les nombreuses difficultés vécues par elle depuis notre dernière rencontre. Moi, réalisant qu'il m'est arrivé beaucoup de jolies choses ces derniers temps. Alors pourquoi ce malêtre, ces derniers jours? Peut-être que Paris, comme ça, en vacances et seule, j'en viens un peu à bout. Peut-être que ça devient un voyage sans désir. Peut-être qu'il faudrait que j'attende que ça me manque, ne plus y aller par habitude. Ou seule. Y retourner avec lui. Quand on pourra.
Et plus tard dans l'après-midi, retrouver la foule d'une ville de banlieue métissée. Apprécier, discuter, donner des nouvelles. Me sentir bien dans la conversation avec des personnes qui m'ont toujours estimé. Se dire qu'on se reverra vite, ici ou ailleurs.
Demain, c'est le dernier jour.
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 10:46
Le jour d'après le vélib day. Quelques courbatures mais pas désagréables.
Il fait beau. Encore. Mais aujourd'hui, ce sera l'expo. J'ai mon billet!
Comme mon pass 1 jour de vélib est encore valide, vous pensez bien que je ne résiste pas, avant d'y aller, à un petit tour.
L'expo? Pour moi, ce que j'attends d'une expo dont je ne connais pas forcément bien l'artiste comme c'était le cas ici, c'est d'avoir un petit aperçu, découvrant une période ou un style et d'éveiller ma curiosité à vouloir éventuellement aller plus loin.
Là ça a été le cas. Ca m'a fait me poser plein de questions que j'aimerais bien fouiller sur son rapport à l'argent par exemple.
Par contre, j'ai été très déçue par le rez-de-chaussée. Je trouve que les oeuvres ne sont pas mis en valeur, voire désavantagées. De la lumière vive sur des supports brillants, c'est pas l'idéal pour voir le noir noir. Je sais pas si je suis très claire. Je n'y connais pas grand chose en mise en place d'expo. Mais là, c'était à des moments franchement gênant de se ballader dans la salle jusqu'à trouver une angle où la lumière ne soit pas trop réfléchie.
J'ai du mal à croire en un effet voulu...
Pour la petite histoire, il y avait zéro file d'attente quand je suis venue et de façon générale peu de monde dans l'expo. Mon stratège d'être venue faire la queue la veille m'a parue bien ridicule...
L'après-midi, je partis en vélib et en quête d'une petite boutique dont j'avais entendu le plus grand bien. J'ai eu du mal à la trouver et mon Graal s'est révélé bien décevant.
Une petite boutique parfaite-un peu trop-, belle-un peu trop-, chère -un peu trop- et chaleureuse -pas vraiment.
Retrouvailles, suite. Une copine de longue date devenue maman. Sa petite, son compagnon. L'importance de garder une belle image.
Retrouvailles, fin. Par une hasardeuse rencontre dans une fnac.

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 10:19
Lever le matin sous un très beau soleil.
Une belle journée. Et la veille, j'avais pensé à aller visiter une expo, en me disant qu'il fallait pas que je tarde sinon, j'aurais plus le temps...
Donc, départ de la maison et direction le Grand Palais. Andy Warhol. Me reviennent des souvenirs d'une autre expo vue par ici : Picasso et ses portraits, avec une amie, il y a des années. Je me souviens la foule, je me souviens la file d'attente, je me souviens nos commentaires. On avait beaucoup aimé.
Entre-temps - autant dire que ça fait une éternité que je ne suis pas revenue par ici- il y avait eu la restauration du bâtiment, une émission télé captée une fois en direct du Palais rénové.
Stratégiquement, j'avais prévu de venir à l'heure du repas, pour éviter le monde. C'est en fait à l'heure du déjeuner espagnol que j'arrive. Une file d'une cinquantaine de personnes devant moi. Sous le soleil.
Au fur et à mesure que le temps passe, je me demande si je ne vais pas juste entrer réserver une place pour le lendemain, histoire de profiter du beau temps. Je pourrais partir et revenir acheter ma place le lendemain mais les souvenirs de longues files d'attente m'amènent à préserver le jour même, tant qu'il n'y a pas grand monde.
Une demi-heure plus tard, je ressors, mon billet réservé en poche. Et me dirige vers la Seine. Une envie de faire du velib en longeant le fleuve.
C'est ma première fois de velib. C'est cool, c'est grisant, c'est doux. C'est bien.
Je deviens rapidement addict : le champ de Mars, les invalides (grand souvenir du rond point), le quartier St Germain des Prés, le Marais puis retour vers les Champs Elysées par Rivoli. Passage devant chez Nico au milieu de la police.
J'aurais expérimenté tous les problèmes de vélib dont j'avais entendu parler : vélo naze, station pleine, station en panne...
Je passe plus de temps sur deux roues qu'à pied. Ca m'a fait beaucoup de bien.
J'avais envie de remonter les champs en vélib mais je suis trop fatiguée. Ca fera l'objet d'une prochaine fois. Une nouvelle quête.


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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 23:18
Pourquoi je suis venue déjà?
Prendre l'air, des vacances, m'évader un peu, sortir de ma ville.
Retrouver des amis, des proches. Retrouver des endroits que j'aime, en découvrir d'autres. Acheter deux trois trucs qu'on ne trouve qu'ici. Donner des nouvelles, en prendre.
Saisir quelques moments dont je me souviendrais au retour. Prendre des photos aussi.

De jolies découvertes ce jour me rendent plus légères: je butine de boutiques en boutiques, m'inspirant de ceci, touchant cela, m'envisageant portant ça,pourquoi pas?
L'accueil de certaines vendeuses cependant  me fait attérir un peu brusquement, pour peu et je me sentirais un peu pouilleuse par ici. Peu importe j'ai retrouvé un peu d'ivresse, de perspectives, de plaisirs. Là je diffère des achats : je reviendrai!
Soirée de retrouvailles avec de la famille un peu éloignée, soirée étrangement froide où je regretterais plusieurs fois de ne pas tourner 7 fois la langue dans ma bouche tellement j'ai l'impression d'être maladroite...
Je me dis que je me rattraperai une autre fois. Et espère être en meilleure forme le lendemain.


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