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Mavie aime

  • Prendre les ronds points à vélo
  • Mettre France Inter en fond sonore
  • Boire du vin chaud dans la rue
  • Manger devant l'ordinateur
  • "Et on tuera tous les affreux" de Sullivan (Boris Vian)
  • Choisir
  • Boire une théière entière

Mavie rêvée

 

"...Je suis tortue et je suis belle
                 Il ne me manque que des ailes
                            Pour imiter les hirondelles..."
                                                                      Desnos


                                                

C'Est ÉCrit

Mavie n'aime pas

  • Se sentir incomprise
  • Les petits pois
  • Parler à quelqu'un qui n'écoute pas
  • Avoir l'air bête
  • Etre réveillée par ses voisins très tard ou très tôt
  • Ne pas oser
19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 22:34
Il est des buzzs, des coups de coeurs, des prix dans les palmarès que j'ai du mal à m'expliquer pour certains films. Malheureusement (pour moi), Still life en fait partie.
Certes, les plans sont beaux.
Certes l'ambiance feutrée c'est sympa.
Certes c'est intéressant de voir les situations engendrées par cette construction gigantesque qu'est le barrage des trois gorges.
...

Je pourrais continuer certes j'aime bien la Chine etc, etc...

Oui mais n'empêche!
Je me suis ennuyée. Entre les deux phrases à la minute (dans les moments un peu speed).
En regardant passer les personnages. Essayant de capter leurs incohérences, leurs doutes, leur mutisme.

Still life... or still alive at the end but a little asleep.
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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 23:15


J'essaie de relativiser en me disant que les élections ne sont qu'une parcelle de la démocratie. La vigilance reste de mise pour les mois (années) à venir...

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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 10:13
Un recueil de nouvelles écrites
par un thaïlandais parti vivre aux Etats-Unis...

Conseillé sur un forum de voyageurs, je viens de le terminer.










Je ne pensais pas que ça serait aussi bien.

Alors je vous le conseille, que vous connaissiez la Thaïlande ou non, que vous ayez envie d'y aller ou pas.
Les nouvelles sont très originales, le visage des thaïlandais loin des clichés que l'on peut en avoir parfois de par chez nous.
Et en plus, l'éditeur est, je crois, pas trop connu.
Donc, courez ( volez, nagez, sautez...) vous procurer :

Café Lovely
de Rattawut Lapcharoensap
aux éditions Buchet Chastel


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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 11:41
[Oui, vous avez bien lu...depuis ça, j'ai réussi à aller voir un film au cinéma. Et à l'apprécier. Une nouvelle ère, un cycle s'ouvre à moi...j'espère.]

The Queen. Le type de film qu'a-priori je n'aurais pas eu l'idée d'aller voir.Trop collé à la réalité, mais en même temps fiction.Et puis, une reine : une institution obsolète selon moi.

En même temps, mes choix de films sont un peu compliqués en ce moment. Je vais au rayon comédies de la médiathèque et je desespère : trop lourd, trop vieux, trop gendarme, trop st trop, trop américain, trop années collèges...trop.
Rayon comédies dramatiques(!) : trop dur, non pas celui-là, et ça va me faire penser à..., ouais pas mal mais déjà vu, le revoir? Non...
Et c'est comme ça que systématiquement j'attérrissais au rayon des Friends...Il y a deux jours, j'ai vu l'ultime épisode donc, peut-être qu'il fallait en passer par là pour...réaffronter la réalité?

Bref, je suis allée voir The Queen hier. Et ça m'a beaucoup plu. J'ai passé un très bon moment.


L'Angleterre des voyages scolaires

Les châteaux, les beaux paysages, la chasse, la famille royale, Tony Blair... A un premier niveau, ça m'a bien plu de voir tout ça, de voir un peu comment ça fonctionne de l'intérieur. Et puis, le moment choisi pour ce film est la mort de Diana. Alors, d'un premier niveau, on découvre un peu les coulisses des jours qui ont suivi cet évènement.
Si ça n'avait été que ça, en tant que non fan de la famille royale ni de Lady Di, je n'y aurais pas trouvé beaucoup d'intérêt...

Complexités

Si j'ai apprécié ce film, c'est qu'il comporte, me semble-t-il plusieurs niveaux.
Le personnage de la reine d'Angleterre, Elisabeth (prononcez élizebeuss) dite Mum (Sa Majesté), est complexe. Hautaine, enfermée dans un cadre protocolaire rigide, elle parait parfois tellement fragile et tourmentée car seule en fait à mener la barque. Dôtée d'humour, de beaucoup d'Humanité, elle m'a personnellement assez émue.
Je parle du personnage du film car je ne sais jusqu'à quel point il est fidèle à sa réalité. Mais peu importe, comme pour les blogs, peu importe qui est réellement celui qui se représente (ou est représenté) d'une certaine manière. Je parle du personnage, non de la Reine.
Dans la complexité de ce qu'elle vit et du rejet qu'elle sucite soudainement, naît une réflexion sur la popularité médiatique, l'émotivité des foules, la place , les fonctions des institutions...
Moi qui souhaitait m'évader de ce que je vivais, je dus me rendre à l'évidence; il n'en serait rien. De la difficulté de s'être écartée d'une personnalité populaire, et de se retrouver, de fait, face au choix soit de se joindre à l'ensemble des admirateurs de la personnalité publique soit de se placer en retrait, fidèle aux sentiments issus de la rencontre avec la personnalité privée...
Des milliers de témoignages d'affection pour une personne inconnue réellement mais tellement filmée, photographiée, interviewée...ça a donné un chagrin, une émotion "sans précédent" que les personnes qui la vivaient elles-mêmes ne comprenaient pas.
Alors quoi? La reine devait-elle rester fidèle à sa fonction qui impose des protocoles spécifiques dépassant l'émotion populaire (Ex du drapeau)? Ou lâcher à contre-coeur pour ne pas apparaître contre tout le monde, ne pas rester incomprise?
Le personnage de Tony Blair rend compte de cette complexité et de ces paradoxes. Modernisateur respectueux des Institutions et de la personnalité de la Reine, il ne cessera d'arrondir les angles tant par calcul que par respect, admiration peut-être pour elle.

The Queen m'a plu, je crois, car il dépasse les a-priori que je pouvais avoir sur ces personnes et leurs fonctions pour finalement montrer des êtres humains qui se débrouillent comme ils peuvent avec ce qu'ils sont, ce qu'ils devraient être et comment ils aimeraient être vus.



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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 11:04
J'avais entendu parler de ce film il y a un petit moment, et voilà que je l'ai trouvé récemment à la médiathèque.
J'avais des craintes : Ce film ne serait-il pas trop triste? N'allait-il pas plombé ma soirée?[autant des fois, j'aime être dérangée par des films durs, autant en ce moment, précisément, je n'avais pas envie de ça] Ne ressemblerait-il pas à "violences des échanges en milieu tempéré"?
Et puis finalement, au générique de fin, je me suis dit "Whaou".


...Petit avertissement : dans la suite de ce billet, je vais parler de la fin...

Ressources Humaines, c'est le service dans lequel Frank va faire son stage. Frank est fils d'ouvrier, il a fait de grandes études qui le destine à bosser en usine...mais dans l'équipe de direction.
Je le trouve plutôt sympa, ouvert, honnête. La particularité de son stage (le film se déroule sur cette période uniquement : unité de lieu et de temps) est que l'usine en question est celle dans laquelle travaille son père. Je me suis demandée après coup ce qu'il était venu y chercher d'ailleurs. Peut-être sa place, peut-être à aider son père en pesant sur les choix de direction de son lieu de travail.
Bref, ce qui m'a beaucoup interrogée, c'est dès le départ, la position dans laquelle Frank se retrouve enfermé dès son arrivée : jugé trop snob par ses amis d'enfance, trop "patron" par une syndicaliste, trop naïf par son père... Bref, avant même d'ouvrir la bouche et de chercher à le connaître, le voilà étiquetté, agressé, critiqué.  Il s'en défend plutôt bien, à mon avis. Mais rien n'y fait, il n'est pas considéré comme étant le même.
Pourtant, devant une "mauvaise" décision patronale, il saura vite choisir son camp, se rallier aux ouvriers et agir réellement pour défendre ses convistions et son idée de la justice.
La fin de ce film est peut-être une des meilleures fins de films que j'ai vus. En ce sens quelle ouvre à la réflexion tout en synthétisant beaucoup de questions abordées.
Frank discute avec Alain, un des ouvriers qui est devenu  confident et complice, lui annonce qu'il rentre à Paris le lendemain. Alain lui répond que c'est mieux, "Ta place n'est pas dans ce trou". Frank lui retourne la question "Et toi? Tu fais quoi? Ta place, elle est où?"
J'aime beaucoup cette réponse qui laisse d'ailleurs Alain muet.  Y aurait-il donc des lieux, où l'on est condamné à subir ou à partir? Qui peut s'autoriser à définir sa place? Y-a-t-il besoin de faire des études pour cela? Quel intérêt y-a-t-il à subir, et à rester? Et puis, ce qui est beau dans le personnage de Frank, c'est son obstination à vouloir briser les barrières entre catégories sociales, lui le transfuge, le fils d'ouvrier, futur patron d'usine. Renvoyer à Alain cette remarque, c'est le reconnaître en égal, ce qu'il est bien évidemment mais comme il ne se place pas. Pas encore.
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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 08:27
Un film  à voir d'urgence!
C'est une excellente comédie, sortie il y a peu et qui promet un excellent moment.
Le sujet est si banal qu'il est étonnant qu'il n'y ait pas eu (de mémoire) un film plus tôt qui traite des...colonies de vacances. [ Bon y a bien "Scout toujours" avec Jugnot mais c'est un camp scout, pas une colo].
Dans " nos jours heureux", le séjour est ce qu'il y a de plus classique pour l'époque (l'action se situe en 1992). Le traditionnel rendez-vous avec les parents à la gare, les recommandations d'usage (sur les traitements médicaux, les vêtements perdus...),  puis le transfert en train, en car, répartition des chambres...Sauf que les acteurs sont excellents, les personnages bien trouvés et les situations drôles et parfois cocasses.
Pour "animer" ces bambins et encadrer le séjour, une équipe de choc avec anims et directeur aux personnages donnant parfois dans la caricature mais souvent justes...Du style l'animatrice mignonne qui se plaint de ne pas avoir sa chambre perso, prolonge les pauses clopes, se sert à bouffer la première...Ou l'animateur canadien, un peu gamin/ un peu nounours, qui intervient toujours au bon moment en portant (emportant) tel enfant, en calmant tel autre...Bref, que du vécu, de l'authentique et surtout des fous rires.
Les enfants aussi ne sont pas mal. De l'ado angoissé, en plein questionnement existentiel (mais vraiment en plein!) à la pin-up de la colo, en passant par "l'enfant maudie"...Et oui, il y a souvent dans les colos des jeunes qui n'ont pas de pot mais alors pas de pot du tout...Ici, une petite enchaîne tous les malheurs du monde et du coup s'enchaîne tel un koala au directeur tout au long du film...
"Nos jours heureux" est un film qui m'a beaucoup émue, car replongée dans mes souvenirs (...une note à venir...), vraiment fait rire et que je trouve en plus juste. "Nos jours heureux" décrit comment, même avec des embrouilles ou des petits arrangements, une colo peut tenir la route et au-delà de ça laisser un souvenir impérissable aux participants.
Perso, j'ai trop envie d'en refaire une!
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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 22:22
Je sors toujours un peu bizarre d'un film d'Amodovar...Pas vous?
Alors, ce soir, je me sens comme étourdie: légère et en même temps un peu minée.
J'aime beaucoup ce metteur en scène, j'ai vu plusieurs de ses films, pas tous et je n'ai pas encore été déçue.
Ses histoires, déjà. Vies entremêlées, croisées, secrets jamais enfouis bien longtemps...Et la famille, l'apparente morale, l'humanité de ses personnages.
Ses interprètes ensuite. (Soupir appuyé). Une fois n'est pas coutume, Volver ne déçoit pas à ce niveau-là, le jury de Cannes ne s'y est pas trompé.
Je suis très vite entrée dans le film. Comparé à d'autres, il m'a semblé à des moments irréaliste et à d'autres, au contraire trop banal. Peu importe, c'est une histoire dans laquelle on avance à tâtons, partageant les déboires d'une mère courage, qui n'est pas forcément celle à laquelle on pense. De révélations en surprises, le clan des femmes se soudera pour finalement fermer la porte de ces annés de mensonges, de haine, de doutes. ça m'a beaucoup bouger mais finalement, la solution apaise.
Reste le temps de la digérer...
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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 21:56
J'avais entendu en période cannoise parler de ce film. J'avais même comméncé à la regarder une fois. Mais c'est vraiment le bouche à oreille d'amies cinéphiles qui m'a amenée à le louer.
Attention la suite de ce post dévoile la fin...
Les invasions barbares, c'est un film universel et en même temps si particulier... Un homme est proche de la mort et son fils, avec qui il est brouillé depuis un certain temps vient le retrouver.
Les scènes s'enchainent discrètement; dialogues intimistes, franches rigolades en groupe et grandes réflexions sur la vie et donc la mort, les civilisations, le temps qui passe toujours...
Ce post dévoile la fin car ici, pas de répit, les mourrants meurent. Autour, le monde continue d'avancer, les avions de voler, les amis de se retrouver, de se séparer, les amants de s'embrasser...
Scène haluscinante lorsque la future femme du fils va explorer un entrepôt plein d'objets d'art religieux. Le frère qui la conduit lui explique qu'un jour en 1966, il y a une baisse subite de la fréquentaion des églises; on n'a jamais su ce qui s'était passé. Il interroge pour savoir si tout ça vaut quelque chose; elle répond "oui pour l'a mémoire collective des gens d'ici..."
Rémy était un bon vivant. Il a du mal à quitter la vie. Son fils par l'organisation de ses derniers jours l'aidera à partir. En paix.Non pas religieusement parlant, on l'aura compris mais en ayant vu une dernière ceux qui lui sont chers, en les ayant salué. Sa vie aimée était peut-être déjà derrière lui, après tout.
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28 mars 2006 2 28 /03 /mars /2006 22:34
Vu au cours du festival du cinéma d'Amérique latine de Toulouse, "En la Cama" de Matias Bize.
On entre dans le film par des images floues, on devine par le fond sonore un orgasme. On est un peu surpris, gêné. Des murmures dans la salle( "c'est quoi ce film? "  "T'es sûr que c'est ça?"), des rires (nerveux?). Le couple jouit et le film déroule les instants qui succèdent à cette scène. Les deux ne se connaissent apparemment pas trop. Ils sont là à partager des moments de leurs vies, à se raconter, à se mentir. On les écoute, on les regarde. J'ai été gênée parfois de partager leur intimité mais finalement, je me dis que cela participe de la beauté du film et de sa cohérence.
Je parle pas espagnol et je suis allée voir ce film par défaut (l'autre était complet). Je ne voulais pas trop voir un film intimiste (moi-même assaillie par trop de questions)...J'en ai pourtant été ravie. Ravie d'être traversée par tout un tas d'émotions, de questions. Etonnée de  me reconnaître, de les comprendre, de les aimer. En la cama (au lit) est un huis clos qui nous plonge dans l'intimité d'un couple ordinaire, destinés a-priori à se séparer aussi rapidement qu'ils se sont connus, et qui va donc se raconter comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient. [Apparté : Moi, j'espère que non. Je sais que cette rencontre va les pour suivre, ils se disent trop de choses. Mais on sait pas s'ils se revoient, j'espère que si]
Un lien vers une autre critique :

autre critique
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11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 00:31
C'est cool...Bon, je développe, ça fait un peu court.
Je suis allée voir Dick Annegarn car je l'ai découvert par Mathieu Boogaerts (que je connais pas perso, soyons clairs mais dont j'avais lu sur ses influences Annegarniennes). J'avais emprunté des CD à la médiathèque et j'aimais bien mais pas tout, déjà parce qu'il y a beaucoup. Depuis quelques jours, il y a même une compil qui est super avec plein de très belles reprises. Par exemple, je suis pas fan de Calogero (par simple préjugé, car je connais pas bien) et sa reprise de Atila Joszef est merveilleuse, j'en ai des frissons. J'attendais de ce concert de découvrir quelques autres chansons, que je ne connaitrais pas...C'est loupé car il a repris celles du tribute. Par contre, quelle présence, quel charisme... J'ai passé un très bon moment avec ce drôle d'homme. 30 ans de chansons, il paraît, c'est dingue, cette énergie et en même ce naturel, sa simplicité.
J'aime particulièrement ses chansons-légendes : Dythyrambos (qu'il n'a pas chanté), Atila Joszef, Rhapsode...
Rhapsode, c'était une belle rencontre. Pour l'histoire, j'ai vécu un an à l'étranger et comme des fois, le parler français me manquait, je m'étais fait une cassette audio avec une émission 100% chanson française sur le Mouv' (de l'époque, rien à voir avec aujourd'hui). Et donc le hasard a fait que la première chanson, c'était Rhapsode. J'adorais cette chanson. Elle évoquait à mes yeux l'exil, le parler français lointain de la France, bref, elle me touchait beaucoup. Et ces voix! En fait, je sais pas si j'avais enregistré le nom des interprètes mais en tout cas, je l'ai oublié. Du coup, pendant des années, en la réécoutant, je me demandais qui chantait. J'avais recherché un peu sur les albums de Mathieu Boogaerts car j'avais reconnu sa voix... Lors de la sortie de l'album "Plouc" de D.A, il a donné une interview sur France Inter et là, alors que j'écoutais en semi-simnolence, je me suis relevée illico pour reprendre mes recherches sur Internet.  Et j'ai retrouvé avec beaucoup d'émotion Rhapsode.
Des liens!!
Point écoute de Tôt ou tard
Site officiel de Dick Annegarn
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