4 février 2008
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00:25
...Un regard doux, enfantin.
Des cheveux en pagaille.
Un secret, des regrets, des copains, une petite amie sexy.
Un ado paumé à Portland.
Si j'ai beaucoup aimé Paranoïd park, c'est sans doute car il m'a rappelé un autre film, celui par lequel j'ai connu Gus Van Sant (le réalisateur) à savoir "My own private Idaho" avec le très-beau-et-très-peu-connu-à-l'époque Keanu Reeves.Et le non-moins-beau-et-mort-très-peu-de-temps-après, River Phoenix. C'était une époque où j'étais ado et où je me plaisais à dire que mon film préféré était cet objet obscure, esthétique et si particulier. Road movie d'un paumé, rencontres improbables dans une Amérique inconnue. Un film américain indépendant disait-on alors.
Dans Paranoïd Park, on se trouve emporté dans les pas ou dans le sillage du skate d'Alex, dont les souvenirs, dans le désordre nous amènent à voir les éléments qui se succèdent d'un autre oeil.
La musique accompagne ses émotions. Non qu'il soit inexpressif. Mais il parle peu ou peut être pas quand et à qui on le pense.
Il y a une scène au milieu dans laquelle tous les skaters du lycée sont convoqués et franchement ça fait longtemps que j'avais pas vu une scène aussi impresionnante. Je crois qu'on parle de travelling arrière. En temps réel, l'armée s'agrandit. Les grands, les petits. Les qui glissent, les qui marchent.
Et Alex au milieu. En retrait.
Seul, en famille, avec ses copains, des inconnus. On erre avec lui. On le soutient. On le plaint.
Je pense soudain à mon cousin. Je me dis qu'il lui ressemble beaucoup. Qu'il faudrait que je lui parle de ce film.
Et que je l'écoute davantage.
Quand il parle.( c'est pas souvent)
Des cheveux en pagaille.
Un secret, des regrets, des copains, une petite amie sexy.
Un ado paumé à Portland.
Si j'ai beaucoup aimé Paranoïd park, c'est sans doute car il m'a rappelé un autre film, celui par lequel j'ai connu Gus Van Sant (le réalisateur) à savoir "My own private Idaho" avec le très-beau-et-très-peu-connu-à-l'époque Keanu Reeves.Et le non-moins-beau-et-mort-très-peu-de-temps-après, River Phoenix. C'était une époque où j'étais ado et où je me plaisais à dire que mon film préféré était cet objet obscure, esthétique et si particulier. Road movie d'un paumé, rencontres improbables dans une Amérique inconnue. Un film américain indépendant disait-on alors.
Dans Paranoïd Park, on se trouve emporté dans les pas ou dans le sillage du skate d'Alex, dont les souvenirs, dans le désordre nous amènent à voir les éléments qui se succèdent d'un autre oeil.
La musique accompagne ses émotions. Non qu'il soit inexpressif. Mais il parle peu ou peut être pas quand et à qui on le pense.
Il y a une scène au milieu dans laquelle tous les skaters du lycée sont convoqués et franchement ça fait longtemps que j'avais pas vu une scène aussi impresionnante. Je crois qu'on parle de travelling arrière. En temps réel, l'armée s'agrandit. Les grands, les petits. Les qui glissent, les qui marchent.
Et Alex au milieu. En retrait.
Seul, en famille, avec ses copains, des inconnus. On erre avec lui. On le soutient. On le plaint.
Je pense soudain à mon cousin. Je me dis qu'il lui ressemble beaucoup. Qu'il faudrait que je lui parle de ce film.
Et que je l'écoute davantage.
Quand il parle.( c'est pas souvent)