17 juin 2008
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En lisant ce billet-ci, de lire combien on peut avancer sereinement et "devenir meilleur" quand on avance à deux, je reviens sur des réflexions que je me faisais ces derniers temps.
Je fonctionne depuis longtemps assez seule. Pas forcément que quand je suis célibataire ou dans les moments où je préfère être solitaire, mais seule. Dans mes choix, dans mes positionnements, dans ma façon d'être dans mes boycotts ( mais ça ferait l'objet d'un autre billet).
C'est pas par orgueil ou par volonté de me démarquer à tout prix mais je crois que je n'arrive pas trop à faire autrement. A faire confiance, à me sentir complètement en accord avec quelqu'un d'autre. Bref, j'en suis arrivée à la conclusion que j'attendais sûrement, même si ça parait paradoxal, trop des autres. Mais bon, ce serait pas mal d'en attendre un peu quand même.
Depuis quelques temps, c'est le genre de risque que j'essaie de prendre. Essayant d'aller au delà de ruptures amoureuses et amicales qui m'avaient calmées de ce côté-là. Je fais des projets de groupe alors que j'ai toujours fui les groupes, je demande de l'aide, je parle de moi...
Comme je l'ai souvent écrit dans des billets, j'ai le sentiment d'avancer. Mais quand je lis ce billet, ça me donne une impression contrastée. Ce même chemin pour être meilleure, sereine et tout, je crois l'avoir fait seule, ces dernières années surtout. Mais rendons à César ce qui lui appartient, j'ai été bien accompagnée par un lointain parent de Freud. Pendant un moment, je me disais que ce qui de l'autre me manquait c'était précisément un regard, le reflet du miroir, la reconnaissance de ce que je suis, de ce que je fais (bénéfice secondaire de ce travail avec le lointain parent de Freud, lieu où j'ai trouvé une place). Aujourd'hui, j'y crois pas trop. C'était une copine qui m'avait mis ça en tête. Elle ne comprenait pas que je fasse tant de choses sans que personne ne soit au courant. Car quand je dis que je suis seule, c'est que je peux aller voir une expo, un film, écouter une conférence seule. J'ai déjà voyagé seule, été dans des associations, pratiqué des sports dans des endroits où je ne connaissais personne. Du coup, je vois pas mal de monde, je rencontre fréquemment de nouvelles têtes mais superficiellement.
Au quotidien, je ne vis pas dans ma tour d'Ivoire! J'en descends pour faire deux-trois trucs ;-)
Cette idée donc que cette copine m'avait mise en tête, c'est en fait un truc qui la regarde surtout à elle et quand je vois le genre de fonctionnement que ça induit (faire la publicité de ses faits et gestes haut et fort dès qu'on est en groupe, sélectionner les personnes qu'on fréquente, les choses que l'on fait sous le prisme de ce qui est "tendance"), je me dis que c'est pas trop ma demande en fait.
Revenons-en au billet de Xave. C'est une réflexion que je me suis déjà faite de me dire que tout ce chemin que je fais, il aurait été plus doux que je le fasse avec un autre. Que j'aurais peut-être davantage appris, vu, entendu, discuté de choses. Bref, que tout aurait été plus riche.
Je me plais à vivre "plusieurs vies", à fréquenter des gens très différents, tout ça ça m'enrichit et est-ce que je pourrais rencontré quelqu'un qui partagera tout ça avec moi?
Et est-ce qu'on est condamné à faire un gros bout du chemin seuls, quelque soit le moment où on est seul?
Je fonctionne depuis longtemps assez seule. Pas forcément que quand je suis célibataire ou dans les moments où je préfère être solitaire, mais seule. Dans mes choix, dans mes positionnements, dans ma façon d'être dans mes boycotts ( mais ça ferait l'objet d'un autre billet).
C'est pas par orgueil ou par volonté de me démarquer à tout prix mais je crois que je n'arrive pas trop à faire autrement. A faire confiance, à me sentir complètement en accord avec quelqu'un d'autre. Bref, j'en suis arrivée à la conclusion que j'attendais sûrement, même si ça parait paradoxal, trop des autres. Mais bon, ce serait pas mal d'en attendre un peu quand même.
Depuis quelques temps, c'est le genre de risque que j'essaie de prendre. Essayant d'aller au delà de ruptures amoureuses et amicales qui m'avaient calmées de ce côté-là. Je fais des projets de groupe alors que j'ai toujours fui les groupes, je demande de l'aide, je parle de moi...
Comme je l'ai souvent écrit dans des billets, j'ai le sentiment d'avancer. Mais quand je lis ce billet, ça me donne une impression contrastée. Ce même chemin pour être meilleure, sereine et tout, je crois l'avoir fait seule, ces dernières années surtout. Mais rendons à César ce qui lui appartient, j'ai été bien accompagnée par un lointain parent de Freud. Pendant un moment, je me disais que ce qui de l'autre me manquait c'était précisément un regard, le reflet du miroir, la reconnaissance de ce que je suis, de ce que je fais (bénéfice secondaire de ce travail avec le lointain parent de Freud, lieu où j'ai trouvé une place). Aujourd'hui, j'y crois pas trop. C'était une copine qui m'avait mis ça en tête. Elle ne comprenait pas que je fasse tant de choses sans que personne ne soit au courant. Car quand je dis que je suis seule, c'est que je peux aller voir une expo, un film, écouter une conférence seule. J'ai déjà voyagé seule, été dans des associations, pratiqué des sports dans des endroits où je ne connaissais personne. Du coup, je vois pas mal de monde, je rencontre fréquemment de nouvelles têtes mais superficiellement.
Au quotidien, je ne vis pas dans ma tour d'Ivoire! J'en descends pour faire deux-trois trucs ;-)
Cette idée donc que cette copine m'avait mise en tête, c'est en fait un truc qui la regarde surtout à elle et quand je vois le genre de fonctionnement que ça induit (faire la publicité de ses faits et gestes haut et fort dès qu'on est en groupe, sélectionner les personnes qu'on fréquente, les choses que l'on fait sous le prisme de ce qui est "tendance"), je me dis que c'est pas trop ma demande en fait.
Revenons-en au billet de Xave. C'est une réflexion que je me suis déjà faite de me dire que tout ce chemin que je fais, il aurait été plus doux que je le fasse avec un autre. Que j'aurais peut-être davantage appris, vu, entendu, discuté de choses. Bref, que tout aurait été plus riche.
Je me plais à vivre "plusieurs vies", à fréquenter des gens très différents, tout ça ça m'enrichit et est-ce que je pourrais rencontré quelqu'un qui partagera tout ça avec moi?
Et est-ce qu'on est condamné à faire un gros bout du chemin seuls, quelque soit le moment où on est seul?