9 septembre 2006
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18:11
Les Bobos ( Bourgeois-Bohêmes, pour les non initiés) sont de ceux qui font beaucoup parlé d'eux depuis quelques temps. Je n'y prêtais pas plus garde que ça; un concept de plus, me disais-je. Sauf que ça devient du nimporte quoi. Petit état des lieux.
Une catégorie fourre-tout,
et c'est bien ça le problème...
Je me suis penchée sur la question après avoir entendu, lu plein de choses sur les bobos...Alors?? Ben, pas grand chose de concret : Renaud dans sa chanson est très détaillé, voire un peu trop, mélangeant les genres et caricaturant en toute impunité (et c'est son droit après tout!). Aujourd'hui les bobos seraient assimilés à ce qu'on appelle la gauche caviar.
Alors, à qui profite le crime, hein, je me le demande?...
Etre bobo, c'est pas beau!
C'est un peu l'évolution que pour ma part, j'ai pu noter. Quand j'ai découvert le terme, c'était pour définir le couple glamour Chiara Mastroiani-Benjamin Biolay : artistes, urbains, avec une grande importance pour l'épanouissement personnel, vivant un peu dans leur bulle...Naïve comme pas deux, j'espèrais alors être moi-même un peu être bobo un jour...Avec un smic et à temps partiel, il me manquait cependant, comment dire, un petit quelque chose pour y arriver...
Puis, les mois ont passé et "bobo" est devenu le terme qu'on utilise pour définir un comportement jugé ridicule ou surfait. J'ai eu des petites explications sur un site où l'on indique qu'être "bobo", c'est être plein de contradictions (Forcément si on veut être à fond et bourgeois et bohêmes!). On se moquerait donc, en gros, des personnes qui défendent d'un côté des valeurs humanistes et écolos (développement durable, qualité de vie, commerce équitable) mais avec plein d'argent donc nimporte comment...
Une catégorie fourre-tout,
et c'est bien ça le problème...
Je me suis penchée sur la question après avoir entendu, lu plein de choses sur les bobos...Alors?? Ben, pas grand chose de concret : Renaud dans sa chanson est très détaillé, voire un peu trop, mélangeant les genres et caricaturant en toute impunité (et c'est son droit après tout!). Aujourd'hui les bobos seraient assimilés à ce qu'on appelle la gauche caviar.
Alors, à qui profite le crime, hein, je me le demande?...
Etre bobo, c'est pas beau!
C'est un peu l'évolution que pour ma part, j'ai pu noter. Quand j'ai découvert le terme, c'était pour définir le couple glamour Chiara Mastroiani-Benjamin Biolay : artistes, urbains, avec une grande importance pour l'épanouissement personnel, vivant un peu dans leur bulle...Naïve comme pas deux, j'espèrais alors être moi-même un peu être bobo un jour...Avec un smic et à temps partiel, il me manquait cependant, comment dire, un petit quelque chose pour y arriver...
Puis, les mois ont passé et "bobo" est devenu le terme qu'on utilise pour définir un comportement jugé ridicule ou surfait. J'ai eu des petites explications sur un site où l'on indique qu'être "bobo", c'est être plein de contradictions (Forcément si on veut être à fond et bourgeois et bohêmes!). On se moquerait donc, en gros, des personnes qui défendent d'un côté des valeurs humanistes et écolos (développement durable, qualité de vie, commerce équitable) mais avec plein d'argent donc nimporte comment...
L'autre jour, j'écoutais "France Inter" (quand je dis que j'en ai presque tous les attributs!) et j'entends un invité parler des bobos, pour qui la nouvelle mode serait de s'initier à l'oenologie et de parler du vin. Whaa! La honte! Une autre fois encore, je lisais une BD sur Télérama (j'essaie à fond!) où l'on se moquait des bobos qui achètent nimporte quoi à prix d'or, sous prétexte que c'est du commerce équitable...
Résumons: des gens qui essaient de s'instruire (des intellectuels?), qui font des choix dans leur consommation (des "consomm'acteurs"?). Une critique aussi qui revient beaucoup, c'est le côté "m'as-tu vu" du bobo qui veut à tout prix se singulariser...(un citoyen? un individualiste? une personne qui fait des choix différents de la masse?)...Le bobo, par ses travers valeurs, ferait finalement dans l'inutile, le risible, le surfait.
Mais diable, pourquoi? Pour quoi?
Pour combien? Oui car, le problème du bobo, ce serait peut-être qu'il ne rentabilise pas son argent comme il le devrait ou comme il le pourrait. Mais à qui profite le crime alors??
Résumons: des gens qui essaient de s'instruire (des intellectuels?), qui font des choix dans leur consommation (des "consomm'acteurs"?). Une critique aussi qui revient beaucoup, c'est le côté "m'as-tu vu" du bobo qui veut à tout prix se singulariser...(un citoyen? un individualiste? une personne qui fait des choix différents de la masse?)...Le bobo, par ses travers valeurs, ferait finalement dans l'inutile, le risible, le surfait.
Mais diable, pourquoi? Pour quoi?
Pour combien? Oui car, le problème du bobo, ce serait peut-être qu'il ne rentabilise pas son argent comme il le devrait ou comme il le pourrait. Mais à qui profite le crime alors??