17 mars 2008
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14:46
En allant voir ce film je me sentais différente des autres spectateurs. Chacun y va pour des raisons particulières. Moi, au-delà du divertissement, je cherchais à témoigner de mon attachement à cette partie de moi qui s'est malgré elle ancrée là-bas.
Du Nord, je connais les bières, les maisons régulières, des noms de villes, villages aux sonorités flamandes. Et une chanson entendue, les corons. Une chansons que je jugeais plutôt ringarde en fait.
J'ai aussi de la famille dans le Nord mais des histoires (de famille justement) nous ont depuis longtemps éloignés.
Au Nord, je suis allée peu mais à chaque fois envahie d'une très grande émotion. Je suis toujours sensible aux régions qui ont une identité culturelle forte et il me semble ressentir à chacun de mes passages là-bas quelque chose comme ça, une grande fierté, un attachement profond des personnes à cette région.
J'y suis revenue il n'y a pas si longtemps dire "au revoir" à une disparue.
Dans ma tête et en boucle, la chanson de Bachelet ou ce que j'en connaissais, le refrain.
Devant moi, une vision quasi panoramique tant il y a peu de relief à certains endroits sauf peut-être quelques terrils.
Au Nord, je ressens beaucoup de douceur, une lumière diffuse, très claire. Et la mer qui n'est pas bien loin.
Lors de ma dernière visite, il y a eu aussi le maroual, les invitations à venir pour le carnaval de Dunkerque. Et toute une joie de vivre ici, au Nord. Des autochtones qui ne veulent surtout pas en partir...
C'est pour ça, à la base que je voulais aller voir "bienvenue chez les ch'tis", comme pour pouvoir partager quelque chose que j'étais en train de découvrir et qui me touchait.
J'en ressors avec beaucoup de sourires et d'émotions tant je retrouve l'attachement des personnages du film à leur "pays". L'envie accentuée de revenir moi aussi au Nord, de parcourir ces lieux. De mieux connaître ma famille.
Au retour de mon dernier passage là-bas, j'avais voulu réentendre la version originale de cette bande son qui m'avait accompagnée. J'ai écouté "les Corons" et j'ai entendu ce que j'aurais pu dire ou écrire, je crois de mes grands-parents, de l'autre côté de ma famille.
Je réalise de façon troublante que cette autre partie de ma famille vient elle aussi d'une région minière, beaucoup plus discrète. Les corons c'est l'histoire d'une culture familiale, régionale, de transmission de valeurs et d'une histoire. Et un moment qui ressemble à celui-là m'a fait monté les larmes aux yeux :
Du Nord, je connais les bières, les maisons régulières, des noms de villes, villages aux sonorités flamandes. Et une chanson entendue, les corons. Une chansons que je jugeais plutôt ringarde en fait.
J'ai aussi de la famille dans le Nord mais des histoires (de famille justement) nous ont depuis longtemps éloignés.
Au Nord, je suis allée peu mais à chaque fois envahie d'une très grande émotion. Je suis toujours sensible aux régions qui ont une identité culturelle forte et il me semble ressentir à chacun de mes passages là-bas quelque chose comme ça, une grande fierté, un attachement profond des personnes à cette région.
J'y suis revenue il n'y a pas si longtemps dire "au revoir" à une disparue.
Dans ma tête et en boucle, la chanson de Bachelet ou ce que j'en connaissais, le refrain.
Devant moi, une vision quasi panoramique tant il y a peu de relief à certains endroits sauf peut-être quelques terrils.
Au Nord, je ressens beaucoup de douceur, une lumière diffuse, très claire. Et la mer qui n'est pas bien loin.
Lors de ma dernière visite, il y a eu aussi le maroual, les invitations à venir pour le carnaval de Dunkerque. Et toute une joie de vivre ici, au Nord. Des autochtones qui ne veulent surtout pas en partir...
C'est pour ça, à la base que je voulais aller voir "bienvenue chez les ch'tis", comme pour pouvoir partager quelque chose que j'étais en train de découvrir et qui me touchait.
J'en ressors avec beaucoup de sourires et d'émotions tant je retrouve l'attachement des personnages du film à leur "pays". L'envie accentuée de revenir moi aussi au Nord, de parcourir ces lieux. De mieux connaître ma famille.
Au retour de mon dernier passage là-bas, j'avais voulu réentendre la version originale de cette bande son qui m'avait accompagnée. J'ai écouté "les Corons" et j'ai entendu ce que j'aurais pu dire ou écrire, je crois de mes grands-parents, de l'autre côté de ma famille.
Je réalise de façon troublante que cette autre partie de ma famille vient elle aussi d'une région minière, beaucoup plus discrète. Les corons c'est l'histoire d'une culture familiale, régionale, de transmission de valeurs et d'une histoire. Et un moment qui ressemble à celui-là m'a fait monté les larmes aux yeux :