28 juillet 2008
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23:04
...Comment dire?
Qu'on est passé par là, qu'on a lu, qu'on a compris, qu'on s'est dit que c'est vachement dur à vivre ou à écrire.
J'ai toujours eu du mal à commenter. Je me sentais au début un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine au moment où j'avais pourtant envie de laisser une petite trace de mon passage sur un blog .
Il y a peu, j'ai lu le commentaire sur un blog (qui s'appelle Café crème mais que je ne retrouve plus...). Le commentateur s'interrogeait de la même façon à savoir s'il était plus pertinent dans ses commentaires de faire référence à ses expériences en écho au billet ou se référer plutôt sur ce qui est dit par le blogueur. Ca me ferait penser à l'ambivalence de ce qui peut être écrit sur un blog, billets toujours publics mais appellent-ils tous une réponse? Certains ne sont-ils pas uniquement là pour marquer un virage, une réflexion, un fait?
Pour d'autres, j'ai parfois l'impression que de ne rien en dire, ce serait regarder ailleurs. Comme quand une personne vous parle, voire vous dit quelque chose d'important pour elle.
Mais ce sentiment aussi de ne pas être la mieux placée pour en dire quelque chose. J'ai tendance à le faire quand il y a peu ou pas de commentaire mais dès qu'il y a des blogamis(ies), je me dégonfle. Quand j'essaie, finalement,il y a vraiment de grandes chances que j'efface tout.
On peut pas traduire l'écoute sur un blog. Même s'il y avait des calculeurs automatiques de statistiques qui pouvaient révéler si la personne a effectivement passé du temps à lire le billet, l'a parcouru façon zapping ou s'est endormie dessus...
On peut pas traduire l'écoute sur un commentaire. On est le plus souvent spectateur, polémique ou d'accord...On passe le bonjour, on trolle ou on dit un truc sympa.
Alors même qu'on pourrait ne rien dire parce qu'on sait pas quoi dire et juste se demander dans son coin comment on pourrait faire...Dans son coin ou pas. On peut aussi en écrire un billet.
Il paraît.
Edit 29/07 8h30: On m'a soufflé le lien vers le blog Café Crème et j'y ai retrouvé le billet et le commentaire auquel je me référais. En fait le commentateur fait déjà référence à la notion d'écoute :
Qu'on est passé par là, qu'on a lu, qu'on a compris, qu'on s'est dit que c'est vachement dur à vivre ou à écrire.
J'ai toujours eu du mal à commenter. Je me sentais au début un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine au moment où j'avais pourtant envie de laisser une petite trace de mon passage sur un blog .
Il y a peu, j'ai lu le commentaire sur un blog (qui s'appelle Café crème mais que je ne retrouve plus...). Le commentateur s'interrogeait de la même façon à savoir s'il était plus pertinent dans ses commentaires de faire référence à ses expériences en écho au billet ou se référer plutôt sur ce qui est dit par le blogueur. Ca me ferait penser à l'ambivalence de ce qui peut être écrit sur un blog, billets toujours publics mais appellent-ils tous une réponse? Certains ne sont-ils pas uniquement là pour marquer un virage, une réflexion, un fait?
Pour d'autres, j'ai parfois l'impression que de ne rien en dire, ce serait regarder ailleurs. Comme quand une personne vous parle, voire vous dit quelque chose d'important pour elle.
Mais ce sentiment aussi de ne pas être la mieux placée pour en dire quelque chose. J'ai tendance à le faire quand il y a peu ou pas de commentaire mais dès qu'il y a des blogamis(ies), je me dégonfle. Quand j'essaie, finalement,il y a vraiment de grandes chances que j'efface tout.
On peut pas traduire l'écoute sur un blog. Même s'il y avait des calculeurs automatiques de statistiques qui pouvaient révéler si la personne a effectivement passé du temps à lire le billet, l'a parcouru façon zapping ou s'est endormie dessus...
On peut pas traduire l'écoute sur un commentaire. On est le plus souvent spectateur, polémique ou d'accord...On passe le bonjour, on trolle ou on dit un truc sympa.
Alors même qu'on pourrait ne rien dire parce qu'on sait pas quoi dire et juste se demander dans son coin comment on pourrait faire...Dans son coin ou pas. On peut aussi en écrire un billet.
Il paraît.
Edit 29/07 8h30: On m'a soufflé le lien vers le blog Café Crème et j'y ai retrouvé le billet et le commentaire auquel je me référais. En fait le commentateur fait déjà référence à la notion d'écoute :
"Pour ma part, je m'interroge sur la manière de commenter :
- Faut-il parler de soi-même, de ses propres souvenirs, de ses propres expériences ? En bref te montrer ce que le commentateur voit dans son propre miroir.
- Faut-il simplement faire acte de présence et dire : "je t'écoute", "je te lis", voir un simple et pathétique "la vie est dure..." ?"