10 juillet 2008
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08:15
L'été arrive et pour certains d'entre nous (moi, moi!), il n'est pas signe de vacances...Il est signe d'examen à la rentrée vu que j'ai repris mes études.
Alors je croise mes collègues d'infortune et suis toujours frappée par notre plus petit dénominateur commun, à savoir les doutes.
Ils peuvent prendre des tas de formes : celle d'un sentiment d'imposture "J'ai bien réussi jusque là mais il y a du avoir erreur, on croit que je sais mais je sais rien", celle de l'infériorité "non, vraiment, tout ce dont vous parlez, j'en sais rien, moi...", celle du manque de maîtrise "et si...alors.... mais si par contre... alors là... à moins que...".
Nos doutes. On s'y sent seul. On s'y enferme. Moi-même, je me retrouve à éviter certains sujets de conversation, quand je me sens mal à l'aise à expliquer, à échanger. "Ils peuvent pas comprendre..."
Et le plus étonnant, c'est quand au détour de la conversation, on entend le stress monter en face. Et on se retrouve à rassurer, à énoncer tout haut, ce qu'on ne se dirait pas à nous-mêmes :
"Mais si, tu vas y arriver..."
Je ne sais pas si c'est une bonne façon de se rassurer. Des fois, quand on me le dit, je me sens encore plus mal, je me dis que mon apparence ne doit pas réellement refléter mon état interne.
Mais d'autres fois, j'entends dans les silences : "moi aussi, je suis passé par là".
Alors je croise mes collègues d'infortune et suis toujours frappée par notre plus petit dénominateur commun, à savoir les doutes.
Ils peuvent prendre des tas de formes : celle d'un sentiment d'imposture "J'ai bien réussi jusque là mais il y a du avoir erreur, on croit que je sais mais je sais rien", celle de l'infériorité "non, vraiment, tout ce dont vous parlez, j'en sais rien, moi...", celle du manque de maîtrise "et si...alors.... mais si par contre... alors là... à moins que...".
Nos doutes. On s'y sent seul. On s'y enferme. Moi-même, je me retrouve à éviter certains sujets de conversation, quand je me sens mal à l'aise à expliquer, à échanger. "Ils peuvent pas comprendre..."
Et le plus étonnant, c'est quand au détour de la conversation, on entend le stress monter en face. Et on se retrouve à rassurer, à énoncer tout haut, ce qu'on ne se dirait pas à nous-mêmes :
"Mais si, tu vas y arriver..."
Je ne sais pas si c'est une bonne façon de se rassurer. Des fois, quand on me le dit, je me sens encore plus mal, je me dis que mon apparence ne doit pas réellement refléter mon état interne.
Mais d'autres fois, j'entends dans les silences : "moi aussi, je suis passé par là".