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Mavie aime

  • Prendre les ronds points à vélo
  • Mettre France Inter en fond sonore
  • Boire du vin chaud dans la rue
  • Manger devant l'ordinateur
  • "Et on tuera tous les affreux" de Sullivan (Boris Vian)
  • Choisir
  • Boire une théière entière

Mavie rêvée

 

"...Je suis tortue et je suis belle
                 Il ne me manque que des ailes
                            Pour imiter les hirondelles..."
                                                                      Desnos


                                                

C'Est ÉCrit

Mavie n'aime pas

  • Se sentir incomprise
  • Les petits pois
  • Parler à quelqu'un qui n'écoute pas
  • Avoir l'air bête
  • Etre réveillée par ses voisins très tard ou très tôt
  • Ne pas oser
25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 22:14
J'aime bien Vincent Delerm. Pas encore acheté son dernier album mais entendu par ci par là et surtout ici... [souvenir ému quand je me revois dans un cyber à l'étranger découvrant ses nouvelles chansons : longtemps que j'avais pas entendu parler français].

J'ai découvert aussi Jeanne Cherhal, dont j'aime beaucoup la chanson
"Voilà"...

Et puis, merci à Anne Chiboum de m'avoir fait découvrir cette chanson de Gainsbourg, l'Aquoiboniste.


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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 11:41
[Oui, vous avez bien lu...depuis ça, j'ai réussi à aller voir un film au cinéma. Et à l'apprécier. Une nouvelle ère, un cycle s'ouvre à moi...j'espère.]

The Queen. Le type de film qu'a-priori je n'aurais pas eu l'idée d'aller voir.Trop collé à la réalité, mais en même temps fiction.Et puis, une reine : une institution obsolète selon moi.

En même temps, mes choix de films sont un peu compliqués en ce moment. Je vais au rayon comédies de la médiathèque et je desespère : trop lourd, trop vieux, trop gendarme, trop st trop, trop américain, trop années collèges...trop.
Rayon comédies dramatiques(!) : trop dur, non pas celui-là, et ça va me faire penser à..., ouais pas mal mais déjà vu, le revoir? Non...
Et c'est comme ça que systématiquement j'attérrissais au rayon des Friends...Il y a deux jours, j'ai vu l'ultime épisode donc, peut-être qu'il fallait en passer par là pour...réaffronter la réalité?

Bref, je suis allée voir The Queen hier. Et ça m'a beaucoup plu. J'ai passé un très bon moment.


L'Angleterre des voyages scolaires

Les châteaux, les beaux paysages, la chasse, la famille royale, Tony Blair... A un premier niveau, ça m'a bien plu de voir tout ça, de voir un peu comment ça fonctionne de l'intérieur. Et puis, le moment choisi pour ce film est la mort de Diana. Alors, d'un premier niveau, on découvre un peu les coulisses des jours qui ont suivi cet évènement.
Si ça n'avait été que ça, en tant que non fan de la famille royale ni de Lady Di, je n'y aurais pas trouvé beaucoup d'intérêt...

Complexités

Si j'ai apprécié ce film, c'est qu'il comporte, me semble-t-il plusieurs niveaux.
Le personnage de la reine d'Angleterre, Elisabeth (prononcez élizebeuss) dite Mum (Sa Majesté), est complexe. Hautaine, enfermée dans un cadre protocolaire rigide, elle parait parfois tellement fragile et tourmentée car seule en fait à mener la barque. Dôtée d'humour, de beaucoup d'Humanité, elle m'a personnellement assez émue.
Je parle du personnage du film car je ne sais jusqu'à quel point il est fidèle à sa réalité. Mais peu importe, comme pour les blogs, peu importe qui est réellement celui qui se représente (ou est représenté) d'une certaine manière. Je parle du personnage, non de la Reine.
Dans la complexité de ce qu'elle vit et du rejet qu'elle sucite soudainement, naît une réflexion sur la popularité médiatique, l'émotivité des foules, la place , les fonctions des institutions...
Moi qui souhaitait m'évader de ce que je vivais, je dus me rendre à l'évidence; il n'en serait rien. De la difficulté de s'être écartée d'une personnalité populaire, et de se retrouver, de fait, face au choix soit de se joindre à l'ensemble des admirateurs de la personnalité publique soit de se placer en retrait, fidèle aux sentiments issus de la rencontre avec la personnalité privée...
Des milliers de témoignages d'affection pour une personne inconnue réellement mais tellement filmée, photographiée, interviewée...ça a donné un chagrin, une émotion "sans précédent" que les personnes qui la vivaient elles-mêmes ne comprenaient pas.
Alors quoi? La reine devait-elle rester fidèle à sa fonction qui impose des protocoles spécifiques dépassant l'émotion populaire (Ex du drapeau)? Ou lâcher à contre-coeur pour ne pas apparaître contre tout le monde, ne pas rester incomprise?
Le personnage de Tony Blair rend compte de cette complexité et de ces paradoxes. Modernisateur respectueux des Institutions et de la personnalité de la Reine, il ne cessera d'arrondir les angles tant par calcul que par respect, admiration peut-être pour elle.

The Queen m'a plu, je crois, car il dépasse les a-priori que je pouvais avoir sur ces personnes et leurs fonctions pour finalement montrer des êtres humains qui se débrouillent comme ils peuvent avec ce qu'ils sont, ce qu'ils devraient être et comment ils aimeraient être vus.



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19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 19:01
Une rencontre vaut plus que mille rendez-vous...

Oui, oui et encore...oui!

[je ferais plus long prochainement...]

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15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 20:27
Voici ce que j'ai reçu l'autre jour au courrier...



ça me sidère...On n'arrête donc pas le progrès...ni les occasion de consommer un peu plus, toujours de l'essentiel, bien sûr!
Au cas où je ne serais pas capable toute seule de décider comment m'habiller, me voilà pourvu d'une petite liste indicative, style contrôle technique de garde-robe. Bien sûr, la balle est dans mon camp : je peux choisir par exemple de me priver de robes ou de chemise, il suffit pour cela de ne pas les cocher...
Mais quand même, le marketing de ce type me surprend toujours un peu plus. Il y a des trucs très drôles (au second degré) ;  par exemple, ces enveloppes où se cumulent des faux documents confidentiels du responsable du service commerciale indiquant une décision exceptionnelle prise à notre égard pour nous remercier de notre non moins exceptionnelle fidélité : -30% sur l'article de notre choix hors coins verts et un superbe couvre-lit patchwork de 1m20 sur 1m30 (qui doivent savoir destiner à la banquette arrière de la voiture en protège-siège de fortune, vu les dimensions!)! Sans parler des fausses loteries où l'on a toujours le numéro gagnant... qui nous permet de participer au tirage au sort pour la voiture.
Cette année, vu une réduction de mes moyens financiers de toutes façons, j'achète le strict minimum. Après, je recycle, recouds, décore, brode...
Non, je crois que ce qui m'impressionne au fond, c'est peut-être que des personnes trouveront que c'est une bonne idée au fond. Une liste de vêtements, un trousseau (comme ceux des colonies de vacances) établi par quelqu'un qui nous veut du bien, qui veut nous aider à être bien cet hiver...
Mazette! Un peu plus et j'allais oublier le remplacement de mes tuniques...


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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 21:08
Ne plus supporter de regarder des films depuis environs 6 semaines et se rabattre du coup sur des DVD récapiltulant les exploits de 6 "Friends" à New York.

C'est grave docteur?

Indices : Retour de voyage, Non-épanouissement dans travail, sentiment de solitude pesante, prise de conscience compliquée, vie sociale et relationnelle en mouvement...




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9 octobre 2006 1 09 /10 /octobre /2006 21:02
Vécu aujourd'hui, veille de journée de mobilisation contre la loi sur la prévention de la délinquance (il y a des hasards qui tombent à point...).


Je me rends dans une maison de quartier de ma ville de taille moyenne pour pratiquer mon activité artistique favorite.

Déjà, la semaine dernière on m'avait annoncé que les prix augmentaient (et sacrément). J'avais dû remplir (autre innovation de la rentrée) une fiche similaire à celle que remplissent les parents de ma commune qui veulent inscrire leurs enfants en colonie, une fiche de l'animation socio-culturelle. Avec nom du responsable légal, profession, autorisation d'utiliser des clichés de votre enfant à des fins de communication sur l'activité, personnes à prévenir en cas d'urgence, au domicile, au boulot...Bref, une fiche assez décalée avec la pratique irrégulière par une adulte d'une activité artistique dans les locaux municipaux...
Déjà la semaine dernière, ça m'avait un peu surprise. Me dire que j'allais avoir un "identifiant famille" qui me suivrait dans tous les services municipaux que j'utiliserai.

Mais cette semaine, on est passé un cran au-dessus.

"Au fait, on vous a prévenu pour le justificatif de domicile, je vois qu'il n'y est pas...

-Heu non...Un justificatif de domicile?

-Oui, une facture EDF, une quittance de loyer...La mairie l'exige cette année pour toute inscription dans les activités.

[peut-être pour faire la chasse aux non-résidents qui bénéficient des tarifs municipaux avantageux...Quelle idée!]

-D'accord, je vous l'amènerai.

-Et puis, il faut que vous voyez avec votre assurance pour une attestation.

-???

-Oui, il nous faut une attestation c'est la mairie qui l'éxige!

-Elle exige beaucoup de choses, je trouve, la mairie cette année!

-Oui, mais c'est pour vous, remarquez...Si vous cassez du matériel, vous en êtes de votre poche, tandis qu'avec une assurance...

[Non, svp, pas le couplet si-on-vous-surveille-c'est-pour-vous-rendre-service...
Je sens la colère monter...]

-Monsieur, je suis assurée que je vous présente l'attestation ou non, pourvu que je sois à jour de ma cotisation. Le fait de fournir à la mairie une attestation ne changera rien à un éventuel remboursement, c'est juste, au fond, pour contrôler!"


Je décolère pas. Il a pris une mine un peu déconfite, m'a rappelé que "c'[est] comme ça, c'est la mairie qui l'[exigeait]"




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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 19:25
Je lui dédicaçais un billet il y a quelques jours... Le mieux est sûrement que vous le (re-) découvriez dans un de ses billets...

"Lorsque Mme X (ouvrière) arrive dans l'atelier, elle remarque immédiatement que la chaîne de production est arrêtée. En voyant quelques gars de la maintenance s'afférer autour de la machine, elle comprend que celle-ci est en panne...une fois de plus. Les pannes surviennent de plus en plus fréquemment ces derniers temps, ce qui perturbe pas mal la production, d'autant plus que celle-ci ne peut être réalisée sur une autre chaîne.

L'autre problème, c'est que la charge de travail de l'entreprise est insuffisante pour pouvoir affecter les ouvriers concernés sur un autre poste de travail. Alors, les fois précédentes, le chef d'atelier, avec l'aval de la direction, avait décidé de renvoyer les travailleurs chez eux:

-"Les heures seront rattrapées plus tard".

Et ils étaient repartis de l'usine sans avoir travaillé. Une fois la machine réparée, le chef d'atelier avait sonné le rappel.

-"Il faut rattraper le retard" leur avait-il dit en guise d'encouragement.

Eux savaient ce que cela signifiait: des heures de travail en plus, non rémunérées et encore moins considérées comme des heures supplémentaires. Il en fut ainsi à chaque nouvel ennui technique qui paralysait la chaîne. Malheureusement, le remplacement de cet équipement de travail n'était pas programmé dans de brefs délais.

Ce jour donc, lorsque Mme X va prendre son poste dans l'atelier, elle sait ce que la maîtrise ou l'encadrement va lui demander: quitter l'usine.

Elle s'est levée à 4h00 du matin, a parcouru 50 kilomètres avec son véhicule pour ce travail à l'usine. Elle estime avoir été suffisamment conciliante lors des pannes précédentes. Aujourd'hui, lorsque le chef de ligne lui dit: "Il y a un problème, tu peux rentrer chez toi, on te rappellera", elle refuse. Elle est venue pour travailler, qu'on lui donne du travail, sur une autre machine, peu importe...elle ne veut pas perdre une autre journée.

-"Il n'y a pas assez de travail ailleurs. La machine ne sera pas remise en état avant demain. On te téléphonera" insiste le chef.

-"Ça commence à me coûter cher cette histoire !" proteste-t-elle. Elle parle du prix de l'essence, de l'usure de la voiture, du "petit" que son mari va déposer tout à l'heure chez l'assistante maternelle...Les collègues qui travaillent avec elle sur la chaîne l'approuvent: "Ça suffit, on nous prend pour des pions !".

-"Je n'y peux rien , je fais ce que je peux" dit le chef. Finalement, Mme X et ses compagnons de travail repartiront chez eux après que l'encadrement ait confirmé la position du chef de ligne. Les protestations auront été vaines.

Elle est excédée Mme X lorsqu'elle me téléphone pour me raconter tout cela et pour savoir "s'"ils ont le droit de faire ça ?". Auparavant, elle a téléphoné à la Directrice des Ressources Humaines, celle-ci lui a expliqué que c'était un cas de force majeure, que l'entreprise avait le droit de faire récupérer ces heures de travail perdues, que chacun devait faire un effort, se retrousser les manches en ces temps difficiles.

-"Non, ce n'est pas un cas de force majeure". Je lui explique que cette panne n'était pas imprévisible et insurmontable (critères qui caractérisent la force majeure). Vu le nombre de pannes passées, c'était quasiment couru d'avance qu'une nouvelle panne surviendrait tôt ou tard. De plus cette panne n'est pas insurmontable puisqu'ils vont la réparer, comme les fois précédentes.

-"Par conséquent, ça ne peut faire l'objet d'une récupération et vous devez percevoir votre salaire sans aucune retenue." Elle est soulagée Mme X, elle va téléphoner à la DRH pour lui dire cela et elle va en parler également au secrétaire du comité d'entreprise.

Quelques minutes plus tard, la DRH me téléphone. Elle n'est pas d'accord avec mon analyse que lui a rapportée Mme X. J'argumente de nouveau, mais rien n'y fait, elle maintient qu'elle est en droit d'exiger des salariés concernés la récupération des heures de travail non effectuées.

Encore un litige qui sera probablement tranché par le conseil des prud'hommes si une solution amiable n'est pas trouvée rapidement. Histoires classiques de flexibilité, d'exécution du contrat de travail, d'intérêts divergents..."


 


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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 13:57

Je dédicace cette note à un inspecteur du travail récemment privé de droit d'expression. Merci pour ses textes, sa sensibilité, ses convictions et son courage.

Les questions existencielles liées au chômage ( pourquoi  moi?) ainsi qu'au célibat (pourquoi pas moi?) [et vice versa] m'ont cependant beaucoup affectées. Elles étaient comme des signaux me rappellant à la difficile réalité. Difficiles remises en cause quand on ne détient finalement pas seul les paramètres de notre destin.

Mes années de chômage avec leurs intermittences.

Presque jamais complètement sans boulot. Mais jamais à 100% mon métier.Je ne voulais pas passer ma vie à la gagner comme on dit. Je voulais juste travailler. Paradoxalement, je me sentais libre  et il me semblait que cette liberté, par exemple de rester vivre au lieu où je souhaitais, devait s'accompagner  d'un prix à payer: la précarité. Il y avait pire que moi: les personnes qui n'avaient pas ou plus cette liberté . Je n'avais pas d'attache familiale, pas d'enfant en bas âge auprès de qui rester. Tant d'autres que moi quittait leur chez soi, leurs fiancés pour un boulot et moi, non. J'acceptais un peu mieux cette vie faite de petits boulots, pas si galères pour la plupart. L'occasion de rencontrer des gens, de voir d'autres choses. J'ai tenu, maintenant, je le sais, car pour moi, il y avait un ailleurs, un futur après. Contrairement à certaines collègues qui devenaient aigries, ayant l'impression d'être dans des impasses.
Comme je le racontais il y a pas longtemps sur le blog du Monolecte, j'en suis même arrivée à me solder, pour avoir un job. Niveau estime de soi, on repassera.
Sur le chemin d'un retour de vacances, mon fiancé de l'époque me demanda ce que je faisais la semaine suivante. J'en aurais pleuré. Retour sur Terre , atterrissage sans parachute.
La semaine prochaine? Comme celles précédant mon départ en congès. Attendre que le téléphone sonne. Si c'est le cas, négociez une heure pour arriver sur place. Trouvez nimporte quoi à dire pour arriver un peu plus tard (temps de trajet+bouchons+douche à prendre+rdv pris pour la journée à annuler) sans trop exiger non plus. Sinon, les coups de fil d'espaceraient. Annuler tout au dernier moment. Vivre au jour le jour. Avec encore une fois une estime de m...
Jusqu'au jour où je me suis mise à exiger. Je me sentais de nouveau respectable. Je ne me solderai plus, je méritais d'être considérée correctement au vu de mon travail! J'ai commencé à lire autre chose sur le visage de mes responsables...peut-être du respect...
J'ai défini mes priorités, dans ma vie en général et entre autres, professionnelle. J'étais dans une période où je souhaitais me poser quelques temps, arrêter cette précarité temporelle qui me rendait chèvre. Et puis, je voulais exercer mon métier, apprendre, m'enrichir...J'ai donc tranché et j'ai finalement trouvé un boulot qui me coûte beaucoup à plein de niveaux mais qui correspond à mes envies du moment et qui m'enrichit de toutes façons (à différents niveaux aussi). Je continue à regarder autour de moi...Peut-être bientôt un autre choix...

à suivre...

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 20:20
Voir s'éloigner une amie est une chose. Réaliser que c'est probablement la meilleure chose pour moi actuellement, en est une autre. J'ai d'abord ressenti de la culpabilité. J'ai essayé de me racheter. Mais rien n'y fait. Nous sommes dans un cercle vicieux. Le mieux est de faire une pause.

Il y a quelques semaines, je réalisais qu'avec une amie très proche, nous ne nous comprenions plus. Nous vivions des choses différentes, prenions des directions, parallèles peut-être, mais éloignées. J'essayais de lui expliquer ce que je ressentais mais c'est comme si je parlais une autre langue. Surprenant, car c'était plutôt le genre de relations basées sur des confidences, des partages. Je commençais à me faire à l'idée que c'était un de ces moments comme ça. Je me disais il y a des hauts et des bas dans toute relation y compris les amitiés [je ne sais même pas si c'est vrai en fait, mais je l'entend dire parfois et là c'est ce que je me suis dit]. Et puis, je me suis rendue compte que des fois, je ne souhaitais pas que les choses marchent pour elle. Je n'en suis pas fière. J'ai réalisé que dans cette relation, il y avait, sur certains points, des rivalités.Je me suis dit qu'elle aussi peut-être de son côté, ne me voulait forcément du bien. Et puis, il y a eu toutes ces situations bizarres, ces incompréhensions, ces discussions où j'ai essayé de lui dire que je souffrais devant ses réactions. Mais rien. Ou plutôt beaucoup. Beaucoup trop de colères, de tristesses, l'impression d'être prise pour une c...Quid du vrai, des interprétations, des actes manqués et du reste. J'ai choisi. Je me sens un peu mieux.

Ne plus la voir.
Car je ne sais faire autrement. Car je dois me protéger. Car je dois avancer de mon côté, me reconstruire. Car je ne supporte pas de la voir heureuse. Car je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que ses succès me feront de l'ombre. Car j'ai l'impression qu'elle heureuse, je ne peux pas l'être. Car je projette sûrement sur elle des choses qui  ne lui appartiennent pas toujours.
Mais pour l'instant, je ne sais faire autrement.
Je n'y arrive pas.





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25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 08:54

Non, Michel, tu n'auras pas ton massage...

Oui, je sais c'est dur.

Oui, j'ai bien eu ton message laissé sur mon répondeur il y a quelques jours...
Mais comme les derniers dans lesquels tu me prenais pour ta petite princesse des îles ou ta future, il semblerait que je ne sois pas celle que tu crois.
Cette fois encore.

Ne sois pas déçu, ce sont des choses qui arrivent.

C'est surprenant? Oui, pour moi aussi figure-toi...
Me dire que je ne suis pas celle que je crois...

Je suis heureuse de savoir, comme tu me l'indiques, dans la fin de l'enregistrement, que vous avez mis la pâté aux marseillais. Tu étais à Lorient pour le match. En même temps, Lorient-Marseille, ça ne m'étonne pas pour la pâté...mais en même temps pour ce que je m'y connais en foot.

Comme le massage que tu (me!) demandais, c'était justement suite aux courbatures d'après-match, je me pose des questions sur toi, Michel. Es-tu plutôt joueur du dimanche ou bien international de Bretagne?

Michel...

PS : Pas de nouvelles de ma super bonne copine perdue de vue, depuis enfin, vous savez quoi...


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