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Mavie aime

  • Prendre les ronds points à vélo
  • Mettre France Inter en fond sonore
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  • "Et on tuera tous les affreux" de Sullivan (Boris Vian)
  • Choisir
  • Boire une théière entière

Mavie rêvée

 

"...Je suis tortue et je suis belle
                 Il ne me manque que des ailes
                            Pour imiter les hirondelles..."
                                                                      Desnos


                                                

C'Est ÉCrit

Mavie n'aime pas

  • Se sentir incomprise
  • Les petits pois
  • Parler à quelqu'un qui n'écoute pas
  • Avoir l'air bête
  • Etre réveillée par ses voisins très tard ou très tôt
  • Ne pas oser
21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 14:16
Ma pensée s'anime en ce dimanche après-midi autour de la question du voyage...
La cause? la lecture d'un article de Marie-Claire Maison (je vous jure, on ne m'y reprendra plus...) et celle de quelques messages d'un forum .

Pour l'article de Marie-Claire maison, c'est une interview d'Inès de La Fressange qui m'a faite réagir. Elle me faisait plutôt bonne impression avant, je lui associais même une image de quelqu'un d'assez naturel. Dans cet article donc, elle raconte un de ses souvenirs les plus fous : en gros, Karl (Lagerfeld) lui avait parlé d'un opéra à Louxor (Egypte) et ils ont décidé d'y aller pour la soirée. Elle raconte donc qu'elle soratit de son appartement parisien quand un voisin la voyant bien habillée lui a demandé où elle allait et qu'elle a répondu un truc style : "En Egypte...à tout à l'heure!".
Pour moi, ça aurait pu être marrant...si ça n'était pas réel...J'avais entendu dire que certains grands porte-feuilles de ce monde avait cette tendance à s'envoler de ci de là pour un oui, pour un non. J'avais entendu dire que Lady Di était une spécialiste.
Extrait : "Chéri, le frigo est vide, pas eu le temps de faire les courses...On mange dehors?" " ouais, t'as une idée? " "ça fait longtemps qu'on n'a pas mangé  dans le Trastevere à Rome" " Parfait, j'avais justement envie de raviolis!".
Comme ce monde est merveilleux!
C'est un jugement tout à fait personnel mais ça me choque. Il y a quelques temps, ça aurait été question d'argent : certains mangent dans des poubelles, d'autres dans des palaces...Certes que les seconds se privent ne changent pas forcément la condition des autres...sauf s'ils donnent davantage d'argent à des assocs. Actuellement, se rajoute une préoccupation écologique : l'avion a un coût important en termes de consommation de pétrole et de rejets de gaz dans l'environnement. Que penser alors d'un trajet, comment dire futile...? Futile car il ne s'agit pas visiblement d'un évènement important type surprise d'anniversaire ou concert exceptionnel, mais bien d'une soirée ordinaire. Rien n'a de prix, rien ne vaut rien. Le plus fou est-il d'ailleurs dans ce souvenir l'aller-retour express (on défie l'espace-temps) ou bien le fait de le dire à son voisin qui sort ses poubelles?
Toujours est-il que les forumeurs ayant participé à la discussion sus-citée n'aurait probablement pas trouvée de catégorie pour classer notre Inès...Touriste, routarde, voyageuse, consommatrice, fashion-victim? Cette discussion m'a interessée. Que met-on dans nos voyages comme attentes? comment sommes-nous en réalité? Sur place? Le tourisme se développe...il devient parfois moins cher de partir en vacances au Maroc que sur la Côte d'Azur...Qu'en est-il du dépaysement recherché quand il y a uniformisation des modes de vie voire des raviolis? Des quelques messages que j' ai lus, dont ceux de la personne à l'intiative de cette discussion, j'en déduit plusieurs choses. D'une part, le routard semble être tendance et donc attire par là nombre de personnes qui revendiquent ce statut. Pourquoi pas? si les personnes respectent quelques principes élémentaires de respect des peuples, des pays visités, si elles cherchent à rencontrer une autre culture, d'autres personnes, un mode de vie différent. D'autre part, il me semble, là comme ailleurs,que prétendre être ouvert et ne pas réaliser que son émerveillement excessif sur tout ce qui est soi-disant typique n'est qu'une façon de se tromper soi-même, de venir confirmer ce que l'on s'attendait à trouver, c'est peut-être passer à côté d'une réalité. De la réalité.
Voyager ou rêver?
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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 20:23
Ou petit coup de gueule contre les personnes sans scrupule...
Non, je ne me lancerai pas dans un réquisitoire contre des absents qui ont toujours tort...Pas de leçon à donner moi, qui met aussi, parfois mes scrupules de côté...
Mon actualité me montre qu'il est parfois difficile de rester fidèle à ce à quoi on croit et que cela à un prix. J'ai une amie kiné qui débute et galère pas mal niveau argent. Il faut dire qu'elle fait facilement crédit, ne compte pas le dépassement d'honoraires des jours fériés...Et elle s'est entendue dire un jour par une patiente chez qui elle était allée à domicile tous les jours ou presque depuis deux mois qu'elle prenait cher!
Moi j'ai hébergé des personnes à mon domicile et cela m'a coûté très cher. Dans nos sociétés modernes, je pense que je suis une bonne poire. Moi, j'ai envie de continuer à être comme ça. J'ai pas envie de devenir hyper méfiante, j'ai déjà du mal à faire confiance alors... Je me positionne selon celle que je veux être, à chacun d'assumer ses actes.
Mais ça fait mal quand même,  de devoir recadrer, de retirer ses pieds alors qu'on vous piétinne. Je dois payer pour une faute commise alors que je rendais service à quelqu'un. Et je me sens bien seule. C'est lourd à porter seule. Si j'arrive à empêcher au prix d'efforts supplémentaires que ça pèse encore plus, je ne peux demander de partager le fardeau avec une co-responsable qui ne le propose pas.
Maudits principes, maudits scrupules...
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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 22:44
J'ai toujours été solitaire.
Devant le choix de savoir si je faisais quelque chose ou pas sachant que je n'étais pas accompagnée, j'ai presque toujours choisi de le faire quand même. Je ne saurais pas l'expliquer, c'était comme si l'envie l'emportait sur la compagnie.
C'est vrai que je suis plutôt portée sur l'introspection alors la solitude ça aide. J'ai conscience que ça peut enfermer. Des fois, je le sens moins bien, je me dis que ce serait mieux d'être en échange. Mais quand même il y a toujours un moment, même dans les moments où j'étais en couple où ça me manquait.
L'autre jour, je lisais un blog où une jeune femme, de 22-23 ans je crois, racontait combien c'était nulle d'être seule. Elle disait qu'elle rentrait chez elle, mangeait des choses infâmes, se vautrait sur son canapé, regardait  "Plus belle la vie", un téléfilm à la c...,parfois même une émission genre "Y a  que la vérité...". Elle se trouvait pathétique seule. Moi je sais pas mais ça c'est exactement ce que je faisais avec mon dernier mec...Je le fais jamais seule. Alors, c'est quoi qui rend pathétique? C'est peut-être finalement le sentiment qu'on a de soi . Avec mon ex, j'étais bien, peu importe ce qu'on fasse en fait, donc je le suivais un peu sur nimporte quoi. Je lisais plus, je sortais pas trop en semaine. Plus de théâtre, peu de concert. Exit les bains à la bougie sur fond de musique douce...Ma vie de célibataire, quoi.
Toujours dans mes questionnements, je me dis : est-ce que ne pas se supporter seule (célibataire), c'est pas un peu ne pas se supporter tout court? Le désir de l'autre en moins, ça change tout...ou pas, après tout. J'ai envie de continuer à mener mes expériences, à sortir, voir des films, voyager sans attendre celui qui  me fera exister à ses yeux. Je vis. Je choisis. Je suis.
J'avais commencé à écrire ce texte alors que j'avais retrouvé une copine, perdue de vue depuis quelques mois, et qui, elle aussi, disait souffrir de solitude. Du coup, c'était un peu la chasse à l'âme soeur. A celui qui lui ferait un peu de place pour vivre à ses côtés. Ou qui remplirait son vide (spéciale dédicace aux psychanalystes). Je suis très, voire très très sensible au désir de l'autre...Mais là, je sais pas si je pourrais me mettre réellement en quête. Peut-être parce que c'est le désir de l'autre justement que je recherche.
J'avais élaboré une théorie il y a quelques temps qui disait qu'il y aurait en fait deux types de personnes : celles qui veulent rester maîtresses de leur désir (et sont donc peu influencées par des déclarations ou autres s'il y a a-priori peu de réciproque) et celles qui, au contraire, peuvent complètement se laisser séduire par une personne qui les désire et le leur montre (même s'il n' y a pas d'a-priori positifs). Bref, moi, je me sens plutôt de la deuxième catégorie. Les désirants et les désirés. Je sais, ça doit être plus compliqué que ça...

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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 18:45
Un diaporama que j'aime beaucoup sur un pays que j'aime encore plus...
Merci Libé!
L'Italie c'est ici

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17 février 2006 5 17 /02 /février /2006 23:02

Il y a un truc que j’ai pas compris. Je me suis retrouvée à ma justifier de me poser une question, à ne pas juger de la qualité professionnelle d’une collègue. Alors que j’avais vraiment pas l’impression de dénigrer son boulot. J’en avais pas l’intention d’ailleurs. C’est bizarre. Je me sens toujours prise dans les affects. Cette idée de me dire ou tu exprimes ce que tu penses et tu te sens cohérente et surtout dans ton travail, soit tu te tais et tu écoutes sans rien dire ou en faisant un hochement de tête salvateur et tu repars chez toi pas forcément contente non plus pour une autre raison. Pour l’instant, je choisis la première solution. Mais je suis mal. J’ai le sentiment que je vais me fâcher avec tout le monde. Est-ce que ça vaut la peine de risquer de me trouver personnellement isolée ? J’aurais tendance  à répondre non, ça vaut pas la peine. Mais en même temps, si j’ai à choisir avec : est-ce que ça vaut le coup de conserver des bons rapports en apparence, tout en étant en désaccord au fond de moi ? Je me dis surtout pas. Ça vaudrait peut-être le coup si je m’entendais par ailleurs super bien avec les personnes en question. Mais c’est pas vraiment le cas. Je crois qu’on s’entend globalement bien, que c’est des personnes que j’estime et que je trouve assez sympas pour la plupart. Mais là où je me sens en décalage, c’est leur pessimisme, le côté, « on aimerait bien, mais on peut pas… ». La cause, c’est toujours l’autre, celui qui n’est pas là pour en répondre. Du coup, ça facilite la bonne conscience, l’impression probablement d’être cohérent sans assumer les actions et leurs conséquences pour tenter de bouger les choses. Peut-être que, comme m’a dit un jour la collègue avec laquelle je me suis « fâchée » aujourd’hui, c’est parce que je suis jeune que j’ai cette idée que je vais pouvoir changer les choses. Moi, j’ai pas forcément cette idée que ça va bouger. Par contre, je crois que je m’en voudrais vraiment de renoncer avant d’essayer. Peut-être, ce même besoin d’avoir bonne conscience ? Ou plutôt, je crois, l’idée que chacun peut changer, y compris d’avis et que des fois, c’est pas tant la demande qui est rejetée que  la personne qui la pose ou le contexte. Les interprétations sont faciles, surtout quand on demande pas d’explication.

Je crois que ce qui m’a surpris dans cette réunion, c’est qu’il a semblé évident à ma collègue que je la dénigrais. C’est peut-être ce qui m’a le plus choqué. Elle l’a pris personnellement et ça m’a mise mal. C’est étrange parce qu’on travaille dans le social et que la situation m’a rappelé celle que j’avais vécu il y a quelques années avec une jeune. Elle arrivait à faire passer son malaise. Elle était agressive mais c’était pas de la peur que je ressentais, c’était de la haine. Sa haine. Je savais qu’elle ne m’était pas forcément adressée, c’était plus un sentiment négatif très fort mais peut-être que ça lui permettait de s’en décharger un peu. Touchée coulée. Et c’était réussi. Elle me faisait me sentir mal. C’était un peu pareil tout à l’heure. C’est peut-être ce qui s’est passé ; la collègue, piquée au vif par ma question aurait préféré me transmettre ce malaise-là en m’attaquant sur de prétendues mauvaises intentions à son égard, plutôt que de s’intéresser à la question à proprement parlé. En tout cas, ça m’a glacé. Je vais essayer de passer un bon week end (maudite habitude de me prendre la tête !). Mais je crois pas que j’irai lui en reparler, sauf si je sens qu’il y a trop de tensions. Ou si j’en ressens le besoin. Je vais pas tout le temps aller au carton, non ?

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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 22:41
Question qui m'est venue aujourd'hui suite à de nombreuses réflexions entendues ces dernières jours. J'ai longtemps pensé qu'être heureux, c'était un ressenti quotidien. pour moi, ça tient à des petites choses, des petits plaisirs mais c'est jamais vraiment atteint. En tout cas, ça ne se mesure ni à un certain niveau de salaire, à une distance domicile-boulot ou autres.La répétition des mêmes choses, mêmes relations, des mêmes problèmes a-t-elle tendance à réduire toute idée du bonheur? Je parle du sentiment que l'on peut avoir d'être bien, même si ça dure peu, surtout si ça dure peu. J'ai eu un peu cette impression récemment, que l'idée d'un engagement dans un quotidien trop...quotidien m'attristait vraiment. Au point que je me suis immédaitement mise à élaborer des projets comme si cet avenir ne devait être que précaire que pour être rassurant.[en ces durs temps de  projet de CPE, je distingue la précarité dont je parle  qui s'assimile plus à un état provisoire choisi et non celle imposé par ce nouveau type de contrats...] Est-ce que la routine c'est juste refaire les mêmes choses ou est-ce plutôt avoir l'impression de tout faire pareil, un sentiment de subir les choses, de les voir déjà écrites sans que l'on puisse modifier leurs cours? J'ai encore l'impression de découvrir tout le temps, de voir des choses très différentes même sur le même chemin; est-ce que je risque de perdre ce regard sur les choses? Je me dis que ce regard justement est peut-être lié au tempérament optimiste ou pessimiste.Je suis plutôt du premier côté, il est vrai et ceci peut donc expliquer cela; affronter les situations en en tirant le côté positif, se lever le matin confiante (non pas réellement matériellement parlant) se disant que tout peut-être possible...Citation de Wolinsky : "ceux qui doutent de tout seront toujours oppressés par ceux qui ne doutent de rien" . Me vient l'idée que c'est pas forcément facile de passer au-delà de ses certitudes pour se laisser la place de la découverte, en fait. Quand on sait trop ce qui va se passer, quand il n'y a plus la surprise, on sait davantage où on va, on navigue moins à vue mais moi, a-priori, ça m'angoisse...
Suite dans quelques années.

 
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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 20:07
Rien de nouveau à l'ouest.
Ah si! Il neige. C'est beau, ça vous change une rue, un arbre, un toit. Ce matin, je suis allée me promener l'appareil photo dans le sac et on était plein comme moi. Promeneurs du matin, appareil photo en main pour saisir quelques belles images. Pour se souvenir de cet hiver rigoureux. "Mais oui, tu sais il avait neigé, même...Attends, je dois avoir quelques photos".
La neige, ça change les lieux familiers en nouveaux domaines à observer,découvrir, admirer. Hier, j'allais voir un concert et je me suis mise à rêver d'une tempête de neige qui m'empêcherait de rentrer chez moi. Contre la révolte des éléments, se retrouver à attendre un moment d'acalmie avec tout un tas de personnes ayant pour point commun d'être allé voir un artiste.
C'est marrant comme dans certains concerts, on se sent proches des gens qui sont venus. Là c'était un peu le cas. Aux toilettes des filles, on se souriait, comme si on se connaissait vaguement.
Je suis toujours malade. Je broie du noir. Ma "maladie" est sans doute psycho somatique. Je sens que j'ai pas le moral même si je le rapproche pas d'une raison en particuliers mais d'un ensemble de petites choses. Manière, je prends des vitamines pour me booster et des comprimés aux plantes pour dormir. Là avec un peu de
chance, j'entame une neige-thérapie ,pourvu que ça dure. La neige recouvre tout.
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19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 20:47
Entendue il y a pas longtemps sur France inter, une chronique raportant l'histoire de Marc Beltra, disparu depuis bientôt deux ans en Colombie. Peu de médiatisation autour de cette affaire mais un comité de soutien actif et une chanson à diffuser le jour de son anniversaire, interprétée par Clarika. J'ai été visiter le site internet, le blog. Marc Beltra était étudiant et avait 22 ans lors de sa disparition. Sur sa photo, son sourire, son visage m'ont semblés familiers. Il s'agit de ressemblances avec des copains. Disons qu'il aurait pu être l'undes miens...Alors, en attendant d'avoir de ses nouvelles, je voulais juste parler de lui maintenant. Donner de l'écho aux voix de ces amis, de sa famille.

http://marcbeltra.canalblog.com/    (j'arrive pas à le mettre en lien...)


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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 19:00
Nuits sans sommeil, ou trop chaud ou trop froid.
Envie de me taper la tête contre les murs pour comprendre pourquoi j'ai si mal.
Je suis maladeuh, complètement maladeuh!
J'ai l'alcool triste, la maladie et la somnolence aussi. Je suis angoissée.
Un rien prend une proportion énorme dans ma tête.
Des scénarios catastrophes se répètent à l'infini.
J'ai sommeil.
Mal aux yeux.
Au dos.
Le bordel s'accumule et je l'enjambe.
Je suis maladeuh.
Vu le médecin ce matin.
Salle d'attente pleine.De gens, de microbes.
Je suis pas la seule à être maladeuh.
Je suis arrêtée deux jours.
Je sais pas si je serai payée.
Et c'est pas le moment de perdre des sous.
Snif.
Je tourne en rond.
J'écoute des chansons rigolotes.
Ou pas d'ailleurs? ("Christina" de Anaïs).
Jugeons plutôt :
"Oh l'enfoiré, m'annoncer ça comme ça de but en blanc,
J'sais même pas qui c'est, cette foutue Christina, cette pute en blanc"
[...]"J'dois être au bureau dans dix minutes, j'y serai pas à cause de cette pute,
Aïe! mon talon a foutu le camp et il pleut à torrent..."
Ou pas d'ailleurs.
 Est-ce que c'est le temps gris? l'hiver?
Qui me met le moral dans les chaussettes?
Apparté [ profitez des soldes pour renouveller stocks de chaussettes]
Si j'avais un amoureux, il me préparerait une soupe peut-être.
Je pourrais lui parler de mes cauchemars.
Le célibat, c'est pire quand on est maladeuh.



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27 novembre 2005 7 27 /11 /novembre /2005 00:42
ça y est. J'ai compris.
Les gens qui approuvent de la tête quand vous dénoncez un comportement dont ils sont coutumiers. J'ai compris. En fait, ça m'avait toujours déstabilisée. Je me disais : mais ils disent "oui" à nimporte quoi, ou quoi? Je crois que j'ai trouvé la réponse en l'expérimentant. L'autre jour, en réunion (tiens, tiens...), j'ai ouvert ma bouche et j'ai été prise à partie ensuite. Alors, je me suis mise à hocher la tête aux dires de mes détracteurs. Style "oui, bien sûr, je comprend..." Ainsi donc le hochement de tête vient opportunément protéger d'une attaque personnelle. "Moi, je comprend, oui, je pense aussi comme vous, alors..." Alors? Lâchez-moi, vous avez sûrement mal interprété mes propos...
 Tiens, à propos, en psychologie sociale, on explique les préjugés comme une aide à la communication, des indices qui permettent d'un coup d'oeil de cerner l'interlocuteur et d'adapter son ton et son propos. Exemple  : On ne parle pas pareil à Léa, 5 ans, petite-fille de notre Dame-aux-chats de voisine et à M.G, notre cher supérieur hiérarchique.
Et pourtant, combien de malentendus derrière ces préjugés?  " Je te jure, il l'a fait pour me faire c...! C'est évident, non?" Heu...non. Les préjugés seuls, induisent en erreur, il faut prendre en compte les feed-back, les retours pour ré-adapter en permanence son propos. " Comment ça "non" ?, je ne vous permet pas!". Quand les feed-back sont ambigus ou les préjugés trop importants, on a parfois du mal à  ré-adapter. D'où les confusions et de  surprenants passages du tu au vous selon...tout un tas de  parmètres très complexes que vous aurez probablement du mal à cerner.
Quoi? Vous hochez la tête?
 
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