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Mavie aime

  • Prendre les ronds points à vélo
  • Mettre France Inter en fond sonore
  • Boire du vin chaud dans la rue
  • Manger devant l'ordinateur
  • "Et on tuera tous les affreux" de Sullivan (Boris Vian)
  • Choisir
  • Boire une théière entière

Mavie rêvée

 

"...Je suis tortue et je suis belle
                 Il ne me manque que des ailes
                            Pour imiter les hirondelles..."
                                                                      Desnos


                                                

C'Est ÉCrit

Mavie n'aime pas

  • Se sentir incomprise
  • Les petits pois
  • Parler à quelqu'un qui n'écoute pas
  • Avoir l'air bête
  • Etre réveillée par ses voisins très tard ou très tôt
  • Ne pas oser
4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 23:23
Ces derniers jours, je découvre certaines personnes que je côtoie dans des assocs, des fêtes, par hasard, sous un autre jour et ça m'étonne même si je sais que les apparences sont trompeuses, qu'il ne faut pas se fier à sa première impresssion.
Par exemple, je me demande si L. n'est pas beaucoup plus seule, isolée que je ne me l'imaginais. Militante et investie dans tout un tas de projets, je l'ai découverte avec des tas de gens, connu avec plusieurs de ses mecs, vu s'investir dans des tas d'actions et finalement, la rencontrer dans un contexte différent m'a permis de la voir également différent. Elle qui est si exigeante et qui semble méfiante avec chacun, je la percevais comme quelqu'un qui poussait jusqu'au bout (peut-être comme je le fais ces derniers temps) le concept de faire vivre et entendre ses idées quitte à se retrouver hors du groupe. Je me suis demandée si il n'y avait pas beaucoup de maladresse là-dedans et finalement un rôle qui lui colle et dont il est difficile de se défaire... L. donne vraiment l'impression de pouvoir se passer des autres, de se foutre de ne pas être comprise, suivie. Je ne sais pas si c'est vraiment le cas, j'ai plutôt eu l'impression qu'il lui était juste difficile de faire autrement.
Et puis, V, jeune homme trentenaire qui dégage quelque chose de très posé, très clair. Lui aussi, investi dans plein d'actions, d'assocs, de collectifs...Et finalement croisé un soir, un soir de plus en fait, à la sortie du boulot. Comme s'il avait besoin de ne pas se retrouver seul. Comme si il avait besoin de tous ces engagements pour continuer à agir toujours. Il était venu rejoindre quelques uns, un de ses seuls soirs libres de la semaine, était resté jusqu'au bout de la soirée.
C'est de l'observation facile, je ne suis pas vraiment douée, je crois, pour rendre compte de mon propos et de ma surprise. Ca me surprend de découvrir ces personnes  (et d'autres) sous un autre jour, alors que peut-être elles n'ont pas eu le sentiment de paraitre différentes. Je ne suis pas mécontente de m'être laissée l'espace de les découvrir autrement.
Loin des apparences.
Peut-être.

[Pablo, ce soir, on croise les doigts pour toi!]
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 23:34
*De brusques mouvements d'humeur m'envahissent, me tombant dessus ce dernier mois. Des émotions tout plein et des larmes beaucoup mais parfois mes yeux restent secs. Je prends tout à fleur de peau, je me sens suceptible, exigeante. Et entre ces moments-là je me sens mieux, je me sens moi.

*Pas de bonnes nouvelles de ce côté. Je n'ai pas ce recul par rapport à la mort et je dois dire que ce qui se passe m'attriste, j'ai même du mal à y croire. Des commentaires dénoncent des billets qui ne tournent qu'autour de la maladie; y-a-t-il des moments joyeux tout de même? Je reste bluffée par l'énergie de MDA et ne me sens pas "voyeuse". Je vois son blog comme un témoignage. C'est ce que j'aime dans les blogs, voir ce que les auteurs nous donnent à lire de ce qu'ils font, de ce qu'ils pensent, peu importe ce qui est tu, peu importe ce qui est vrai.

*Pour mes derniers exams, je m'étais fait une playlist "de l'énergie" pour travailler tard dans la nuit. Je la complète toujours. Récemment, j'y ai ajouté ça:

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 10:56
En refouillant dans les archives du blog, pourtant bien délaissé depuis quelques temps, j'ai retrouvé le billet auquel je pensais. Celui qui marquait mon ras-le-bol d'un fonctionnement associatif et plus précisément des réunions, du groupe...J'avais appelé ce billet : l'enfer.
Probablement à hauteur du chaos qui occupe mon esprit dans ces moments de grands doutes. Je tourne, retourne le problème dans ma tête. C'est de la rumination, ça m'occupe et m'empêche de prendre plaisir à ce que je vis. Ca se produit souvent dans des moments dans lesquels je me sens isolée, incomprise.
Ce billet que j'avais écrit, je l'ai recherché  car la question qu'il pose revient pour moi dans l'actualité. Depuis cette réunion où lassée de nous voir faire deux pas en avant et trois en arrière, j'ai indiqué ma volonté de ne plus participer aux réunions. J'ai continué à suivre l'aventure de l'association, de loin.
Et là, on me proposait de revenir faire une dernière rencontre, une der des ders, une réunion bilan.

A l'heure où j'ai commencé à écrire ce billet, elle n'avait pas encore eu lieu. Aujourd'hui, elle est déjà passée.
Que dire de cette période a-posteriori? Pour cette réunion bilan, plusieurs personnes insistaient pour que je sois là. Je ne savais pas trop quoi en penser; j'y voyais de la culpabilité, de la facilité (me donner la place de porte-parole), le malaise que je sois partie de ce groupe où j'étais plutôt active. Moi, plus la date de cette réunion avançait et plus mon point de vue se délitait, je ne savais plus pourquoi, ni comment j'en étais arrivé là tant cela me semblait disproportionné en terme d'angoisses.
Je m'y suis rendue tremblante mais déterminée à en finir et j'en suis sortie plutôt agréablement surprise. Dès le début, j'ai réalisé que certaines idées que je défendais, en étant minoritaire à l'époque, étaient aujourd'hui soutenues par la majorité, certaines craintes que j'avais verbalisées s'étaient entre temps réalisées. Je crois que c'est un côté de la vie des groupes qui me fait le plus peur : cette facilité à basculer d'un pôle à l'autre avec une grande facilité, sans trop de remise en cause. D'ailleurs, le "leader" de la veille était aujourd'hui pointé du doigt puisque l'orientation qu'il proposait, que je contestais jusqu'à justifier mon départ des réunions, était aujourd'hui majoritairement dénoncée. J'en étais dégoûtée.
Puis, cerise sur le gâteau de cette réunion, une personne assez charismatique sur ce groupe pour ses engagements a précisément reconnu la façon dont j'avais pu faire vivre les miens.

Au-delà d'une anecdote, j'ai envie de me souvenir de ce moment de ma vie. Ca n'a pas été simple à vivre mais j'ai le sentiment d'avoir passer une étape. J'aime en retenir aussi que la parole, même en l'absence de la personne qui la porte peut rester vive au point d'être approprié par d'autres comme une évidence.
Et aujourd'hui, j'ai envie de passer à autre chose, sereinement.





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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 08:40
Et un jour, où je dois rencontrer un "Marco" dans un cadre associatif, voilà-ti-pas que la société italienne "San Marco" me démarche par téléphone pour me proposer une offre exceptionnelle de produits savoureux. Heureuse famille française sélectionnée que je suis*!
J'aime ces petits hasards de la vie! J'en ai souri une bonne partie de l'après-midi.

*Offre déclinée poliment, même venant d'Italie, les opérations de ce genre ne m'attirent guère ...


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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 11:24
Un petit billet pour revenir sur les interrogations que j'avais exposée ici il y a peu...
Je suis revenue dans un centre de don pour donner mon plasma une nouvelle fois. Effet de choc ou simple hasard, je suis tombée sur une infirmière qui accumulait les bourdes, a du recommencer deux fois la mise en place de la machine et s'est trompée dans le réglage...bref, si j'avais été un peu stressée ou nouvelle donneuse, je partais en courant.
J'ai beaucoup échangé avec la médecin autour du décès suite à un don de plasma à Lyon. L'enquête continue pour déterminer les causes de ce décès, les machines ont été vérifiées partout. Il semblerait que l'établissement français du sang communique officiellement à ce sujet courant novembre.
Pour ma part, j'avais une question sur le sodium  ou plutôt son absence qui était pointé dans les différents  médias comme étant indispensable dans de tels dons et donc la cause a-priori du drame. Je faisais l'hypothèse qu'il serait présent, sans que je m'en sois jamais apperçue dans le sang qui revient après avoir été "centrifugé" (je crois que l'on dit comme ça). Eh bien , en effet, plutôt que du sodium, il s'agirait de chlorure de sodium, soit...du sérum physiologique! Lors de chaque don, le sang qui est ré-injecté est toujours mélangé avec un anti-coagulant. Et le sérum phy alors? Il  y a dans les nouvelles machines, un peu de sérum phy qui est injecté en fin de don pour rééquilibrer un peu les pertes en liquide. Pour les anciennes machines, il n'en est rien, on vous demandera de beaucoup boire dans les heures qui suivent.
Donc le sodium comme indispensable dans les dons de plasma?Apparemment non...
En recherchant sur le net une référence à cette affaire, je suis tombée sur un article paru à l'époque sous le titre : "Décès après un don de plasma, l'infirmière se serait tombée de flacon" paru dans le journal 20 minutes qui se réfère lui-même à Métro. Selon cette dernière source, ce serait la précision qu'apporterait une proche de la victime :
D'après une proche de la victime, citée par Métro, «l'erreur médicale ne consistait pas en un oubli d'une injection de sodium mais en l'injection d'un autre produit... L'infirmière s'est trompée de flacon».

Tout ça pour dire que certains médias ont du relayaient la nouvelle en s'appuyant seulement sur un des éléments de l'article («une fois le plasma retiré, on ne lui a pas injecté de sodium». Or, la quasi-totalité du sodium que l'on trouve dans le sang est contenu dans le plasma. Cette injection permet de pallier la carence liée au don.)
et non sur la suite...J'ai sûrement moi-même lu trop vite mais la multitude des articles trouvés gardaient l'hypothèse d'un oubli de sodium pour expliquer le décès.
Ce qui me fait dire que les personnes rapportant cela n 'avait probablement jamais donné leur plasma!
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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 14:15
Non, pas moi!


Lui...

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 09:33
Comme je le disais il y a peu, je suis allée donner du plasma récemment et comme vous le savez aussi, il y a eu un décès cette semaine suite à ce type de don, causé vraisemblablement par une erreur médicale.
Il est en effet dit que la jeune femme de 29 ans, donneuse régulière (identification ++ pour ma part), n'aurait pas reçu d'injection de sodium en fin de don et que cela aurait causé probablement (l'enquête est en cours) un arrêt cardiaque...
Je suis très surprise car je n'ai jamais reçu de sodium pour ce type de don (du calcium parfois pour les dons de plaquettes), du moins on ne me l'a jamais dit. Je ne cède pas à la panique car je n'ai pas de raison mais j'aimerais comprendre cette histoire de sodium...
Les protocoles sont aujourd'hui extrêmement automatisés : suite à un questionnaire (au fait, l'homosexualité n'était plus l'objet d'une question) et à un entretien médical, on vérifie la tension artérielle. Puis, l'infirmière vous relie à une machine hyper complexe, en profite au passage pour remplir 5-6 petits flacons de sang pour analyse. Dans le cas du don de plasma, la machine fonctionne par cycles au cours desquels elle prend votre sang, le trie et vous le renvoie sans le plasma. En fin de protocole, là j'ai eu une machine moderne qui m'a injecté du sérum physiologique pour compenser mes pertes de liquide comme me l'a précisé l'infirmière mais sinon, pas d'injection spécifique. Comme d'habitude, on m'a conseillé de beaucoup m'hydrater par la suite...
Alors, le sodium? La seule hypothèse que je fais est qu'il serait dans une des poches par où transite le sang et qu'automatiquement le sang reviendrait enrichi en sodium.
Je poserai la question la prochaine fois. Car il y en aura une.
Je ne pourrais user que d'euphémismes pour exprimer ce que ça me fait de penser à cette jeune femme décédée pour avoir accompli un geste permettant de potentiellement sauver des vies, fabriquer des médocs, aider à la recherche médicale.


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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 00:09
...les gens qui, quand vous rêvassez, se mettent à vous interrompre, vous ramenant à la réalité, à la leur en fait et à leurs propres angoisses surtout.
Tout à l'heure au don du sang, on a du me demander 20 fois si j'allais bien. C'était les infirmières, elles étaient très disponibles (1/patient), elles craignaient peut-être un malaise...ok.
Mais quand je suis sortie, que la dame qui gère les collations et qui est la même qui gère l'accueil et qui est particulièrement intrusive, m'a demandée si j'allais bien parce que je regardais mon verre de coca, j'ai eu comme une montée de...haine! Je venais juste de me servir du coca, ce que je lui ai expliqué, je ne bloquais pas dessus depuis trois minutes (et quand bien même d'ailleurs)... Mais je crois que ça a été plus fort qu'elle! Elle m'a dit s'être inquiétée, prétextant elle aussi la possibilité d'un malaise. Mais si malaise il y a, c'était chez elle. Il m'arrive de penser à d'autres choses et de pas être tout le temps dans la relation, surtout là puisque je ne connaissais personne et n'étais pas dans un moment convivial. Je peux alors être ailleurs, dans mes pensées.
Ca me stresse, ces moments où je me sens presque devoir me justifier de ne pas avoir été ...là.
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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 23:17
Déjà deux heures que je le regarde dormir. Respirer. Se tourner un peu. Serrer les poings. A quoi rêve-t-il? Pense-t-il, d'ailleurs?
Sur la route du retour de son atelier lecture, ma mère s'est arrêtée nous voir. Comme à son habitude, elle s'est mise à parler sans adresse, racontant son quotidien comme si je n'avais rien à lui dire, moi, aujourd'hui. Je capte quelques brides de ses paroles, absorbée par une autre présence, nouvelle, tout près. Son atelier lecture était merveilleux : de nouveaux membres ont rejoint le noyau dur des retraités des postes et télécommunications. Comme certains sont des parents au foyer, ils ont rebaptisé leur groupe « le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ». Ma mère s'amuse beaucoup de ce nom, comme si cette originalité pouvait déteindre sur son ennui, sur sa routine. Soudain, elle le regarde. Elle nous voit mais recommence à parler d'autres. N'ai-je pas peur que ce soit un agité comme Rémi? Ou un tout mou comme Léo, son frère, le garçon dans la lune, toujours le regard ailleurs? Elle repart sur ces inquiétudes. Je me retourne vers lui.
Hier à la même heure, Raphaël m'appelait pour voir comment j'allais. Encore coincé sur le tournage d'un film, il ne pourrait pas rentrer aussi tôt que prévu. Ce sont les aléas du cinématographe comme il dit.
Quelques heures et une tablette de chocolat plus tard, j'étais réveillée par des douleurs, j'étais trempée, j'étais inquiète. Respirer, appeler et partir.
Quelques heures et 150 grilles de sudoku plus tard, Raphaël me serrait la main, m'encourageait, me supportait. Quelques minutes, quelques cris, quelques pleurs après, je le tenais près de moi.
Il va bientôt se réveiller. Pleurera-t-il souvent? Aimera-t-il se baigner? Sera-t-il calme? Et s'il était trop...? Ou pas assez...? Il ouvre ses yeux tout neufs, regarde dans ma direction. J'imagine qu'il se demande la même chose à mon sujet: qui je suis, comment je vais être avec lui. Suis-je capable de lui répondre? Et en ai-je envie? Est-ce que je souhaite, demain répondre à mes proches qu'il ressemble plutôt à... ou bien qu'avec lui, je pense que ce sera...Tout ça est très loin. Je repense à Raphaël et moi, à notre vie ensemble, à nos projets. Et je le vois, lui, tout petit, tellement nous et tellement autre. Lui qui a été si proche et que pourtant je connais à peine. Tous les conseils, les livres lus pour me rassurer dans mon rôle de mère ne m 'apprendront pas à être la sienne. Toujours silencieux, il baille, lève le bras.
Nous avons désormais à faire connaissance.


Ceci est ma participation au jeu des titres, proposé par Akynou : il s'agissait d'écrire un texte entre 1500 et 3000 signes (le mien est un peu plus long) en prenant pour thème une rencontre et de citer les 5 titres soumis par d'autres commentateurs (dans mon cas, les titres soulignés ont été proposées par Saperli). L'ensemble des participations est disponible ici.

 
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 20:14
Bouhou...MRRRRRRRRrr*

Voilà, c'est fini. Ce matin, à moitié réveillée, j'ai entendu "she's like the wind" à un horaire bizarre: au moment des infos...Patrick Swayze(-heu, je préfère à Swayzi comme on entend des fois) est mort d'un cancer.
Je me revois regarder "Dirty Dancing" en boucle, devant la télé familiale quand tout le monde était couché, puis "Point Break" puis d'autres...Et au ciné, avec Demi Moore dans le magique "Ghost". La midinette (que je pense en fait avoir toujours été et être encore) se réveille un peu pâteuse.
Et quand en plus j'ai découvert un hommage comme ça...

Allez, je m'entraine aussi




*(bruit quand je me mouche)


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